Toujours invaincu
Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (2 avril 2000).
Strasbourg 5 Nantes 2
Tiers-temps : 2-1, 2-0, 1-1. 250 spectateurs environ. Les arbitres MM. Durand et Henry.
Les buts : Groleau (assist. Kosonen), Nadeau (assist. Groleau),Hohnadel (assist. Groleau et Schuchewytsch), Nadeau (assist. Walter et Dufour) Groleau (assist. Dufour) pour Strasbourg ; Page (assist. Hrehorcak), Opacko (assist.Hrehorcak) pour Nantes.
Pénalités : 10' (+10') pour Strasbourg et 18'(+10') pour Nantes.
Pour préserver son invincibilité, le CSG choisit de prendre le match à son compte. Les premières minutes sont disputées sur un rythme rapide qui empêche les Nantais de placer leur jeu. Strasbourg est dominateur et accule Nantes dans ses buts. Et dès la 3è, Groleau ouvre le score grâce à un tir de Kosonen qui rebondit sur le gardien nantais. Mais les Corsaires réchauffés par le but encaissé repartent à l'abordage et ralentissent le match. La concrétisation de ce nouvel équilibre ne se fait pas attendre. A la 13è, Page égalise. Parité de courte durée, puisque moins de 3' plus tard, Nadeau redonne l'avantage aux Alsaciens. A la fin du premier tiers-temps, Strasbourg est en tête 2-1.
Dans les vides
Cette domination de l'Etoile Noire va s'accentuer au cours du 2è tiers-temps. Les Nantais ne vont pas réussir à profiter des espaces offerts par la défense strasbourgeoise. Au contraire du CSG qui s'engouffre dans les vides laissés par les hommes d'Yvonnick Bidet. Les joueurs de Daniel Bourdages, par trop d'application, ratent de belles occasions. Mais à la 31è, Hohnadel concrétise la domination de l'Etoile Noire. Et à la 37è Nadeau permet à Strasbourg de creuser l'écart sur une magnifique contre-attaque à une touche de palet. Un but d'école, limpide et collectif. Dans le dernier tiers-temps, les Nantais tentent de sauver l'honneur. En endormant les Strasbourgeois, puis en accélérant soudain le jeu. Opako réduit un peu l'écart à la 53è. Avant que, dans la même minute, Groleau, encore lui, ne réduise définitivement les espoirs des visiteurs.
Guylaine Gavroy
Retour aux articles d'avril 2000