Parfum de fin de saison

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (3 avril 2000).

En s'imposant contre Nantes, son dauphin (5-2), le CSG a renforcé sa position dominante. Mais le faux rythme imposé par les Nantais n'a pas permis aux Strasbourgeois de faire le spectacle...

Pour son dernier match à domicile, le CSG recevait le deuxième des play-down, Nantes. Une rencontre qui fleurait bon la fin de saison. On s'attendait à un ultime feu d'artifice de l'Étoile Noire, mais cela s'est plutôt transformé en pétard mouillé. Si Strasbourg s'est certes imposé facilement... le panache a en revanche quelque peu fait défaut !

Faux rythme

Daniel Bourdages a été contraint de composer avec l'absence de Grégoire Mehl, Roch Chevalier et Stéphane Canac : << Nous n'avons pas évolué comme d'habitude. Nous avons joué avec quatre défenseurs dont un qui était obligé de monter rapidement. Ils ont du coup été très sollicités. Au bout du 2è tiers-temps, nous menons 4-1, mais la différence aurait pu être plus nette... >> En face, les Corsaires de Nantes n'ont jamais réussi à faire vaciller le leader de son piédestal. Pourtant, selon le coach strasbourgeois, l'intention y était : << Ce soir, les Nantais ont été battus par plus forts qu'eux alors qu'ils étaient sûrs de pouvoir s'imposer chez nous. C'est une équipe qui a beaucoup d'expérience. Même si chaque année elle est renouvelée, son ossature est constituée de joueurs expérimentés comme Gelinas ou Dogemont. Ils savent comment s'y prendre pour ralentir le jeu, c'est d'ailleurs ce qu'ils ont fait tout au long du match en imprimant un faux rythme. >>

Sans regret

Quoi qu'il puisse se passer à Tours la semaine prochaine, le CSG sort grandit de ces play-down. Invaincus durant treize matches et victorieux au cours de onze rencontres, les Strasbourgeois ont marqué de leur empreinte cette fin de saison. A les voir s'imposer, on pourrait nourrir des regrets quant au début de saison raté. Mais Daniel Bourdages préfère se délecter de la suprématie totale de son équipe : << Je n'ai pas de regrets, au contraire. Depuis 6 ou 7 ans, nous n'avions jamais été favoris. Nous avons souvent connu la défaite parce que nous n'étions pas assez forts pour jouer les premiers rôles. Gagner rend les joueurs optimistes. Des joueurs qui ont connu la victoire savent comment il faut se préparer, les efforts qu'ils doivent fournir. C'est bien pour l'année prochaine... >>.

Guylaine Gavroy

 

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