Reims démarre fort

 

Article de l'Équipe (5 avril 2000).

REIMS - AMIENS 8-0 (0-0, 2-0,6-0)

1000 spectateurs environ. Arbitres: MM. Benoist, Hauchart, Bourreau. Pénalités. — Reims : 6’. Amiens : 6’.

Buts. — REIMS : 34’33, Briand (Laksola, Ruokonen) 37’56", Ribanelli (Sadoun, Mortas) 49’57", Mortas 50’34, Zwickel (Paradis, Savoie), 50’55, Briand (Grossi); 53’36", Ruokonen (Laksola, Grossi); 55’32", Pousset (Carrara, Briand); 57’33", Ribanelli (Sadoun, Mortas).

REIMS — Reims s’est logiquement octroyé la première manche de sa demi-finale hier sur sa glace face à une équipe amiénoise qui n’aura tenu qu’une moitié de match avant de craquer complètement dans la seconde. Le premier tiers fut pourtant conforme à ce que l’on pouvait attendre de ce début de demi-finale : extrêmement équilibré et placé sous le signe de la défensive. Logique dans ces conditions qu’aucun but ne soit marqué dans cette première période. Car si le palet finit bien une fois au fond de la cage picarde, il fut annulé parce qu’inscrit du patin.

Le deuxième tiers, pour les mêmes raisons, débuta selon le même schéma et l’on atteignit la moitié du match avec un score toujours vierge. Et ce furent, comme bien souvent dans ce genre de match, les pénalités qui débloquèrent la situation. Car après qu’Amiens a gâché une supériorité en ne tirant pas une seule fois au but en deux minutes, Reims, dans la même situation, réussit à en décocher cinq en trente secondes, le dernier, un missile de Briand, finissant sous la transversale du but picard. Dès lors, les Rémois prirent nettement l’ascendant sur leurs adversaires avant la fin de la période, Ribanelli esseulé devant Mindjimba prenant le rebond d’un tir de Sadoun. A 2-0, les Rémois n’eurent plus qu’à gérer leur avance et à attendre les erreurs amiénoises qui vinrent en cascade puisque les Champenois inscrivirent trois buts en 58 secondes ! A 5-0, le navire amiénois prit l’eau de toute part face à une équipe de Reims qui, en pleine réussite, ajouta encore trois buts. Un score très lourd que les Picards auront bien du mal à digérer.

Christophe Verkest

 

Retour aux articles d'avril 2000

Retour à la liste des articles

Retour au sommaire