C'est grave, mais pas désespéré

 

Article du Dauphiné Libéré (13 avril 2000).

Les Villardiens ont concédé mardi un lourd revers à Mulhouse, lors de la première manche de la demi-finale. En s'inclinant 5 à 1, les Ours ont sérieusement mis en péril leur chance de qualification pour la finale.

<< Nous avons été très déçus sur le coup, concède Jean-Marc Girard. On ne s'attendait pas à une pareille défaite, d'autant plus qu'au vu du match, on ne le mérite pas vraiment. Nous réalisons une très bonne deuxième période où nous créons beaucoup de jeu sans pouvoir marquer. Dans le dernier tiers, nous encaissons le troisième but, alors que nous étions en train de tuer une pénalité. Cela nous a fait du mal, et nous avons pris deux buts de plus sans vraiment pouvoir faire quelque chose. >> Plus qu'une victoire de Mulhouse, c'est surtout une défaite des Ours qui est à retenir. Les Isérois n'ont pas réussi à fournir une prestation conforme à leurs valeurs habituelles. Les Ours ont maintenant un handicap de quatre buts à remonter. Cette situation n'est pas sans rappeler celle qu'avaient déjà connue les hommes de Dennis Murphy en 1998 au lendemain de la demi-finale de Caen. << C'est vrai que nous avions quatre buts de retard aussi, mais la situation était différente, poursuit Jean-Marc Girard. A l'époque nous nous étions trouvé des bonnes excuses, notamment dans le trajet. Cette fois-ci, nous n'en avons pas. Nous n'avons seulement pas réussi à tenir le match. Il faut maintenant que l'on se sorte par nous-mêmes de cette passe. Il faut arriver à transformer notre déception du moment en esprit de revanche. >>

Les Alpins doivent relever le lourd défi de remonter samedi quatre buts. La chose paraît difficile en soi et les statistiques ne plaident pas en faveur des Ours. Toutefois, les Villardiens ont les moyens de faire douter les Mulhousiens et de leur mettre la pression. A ce moment-là, tout est possible. << Nous les avons déjà battus 5 à 1, conclut Jean-Marc Girard. Il faut réussir à installer le doute chez eux, sans commettre l'erreur de se ruer à l'attaque. Il faudra avoir la sagesse d'attendre le bon moment pour marquer. Ils ont un bon jeu de contre et nous devrons être très vigilants de ne pas trop nous découvrir. >>

La tâche sera dure, mais les Villardiens peuvent réaliser dans un grand soir, cet exploit. Ce qui est sûr, c'est qu'ils auront besoin du soutien inconditionnel de tous leurs supporters.

Cyril Mayousse

 

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