Trois questions à...
Ryser : << Faire très attention >>
Article de l'Alsace (24 avril 2000).
Revenons dix mois en arrière. Avec le groupe actuel, imaginiez vous être vice-champions de Nationale 1 ?
<< Le groupe a progressé plus vite que je le pensais. Les joueurs ont montré des valeurs. Au delà des hauts et des bas et quelques corrections apportées ici et là, ils n'ont jamais triché. Ils se sont donné de la peine. C'est d'ailleurs ce que soulignent souvent les spectateurs qui viennent me voir. Et le public suivra toujours si les joueurs gardent cet esprit. A domicile, nous n'avons perdu que deux fois. >>
Samedi soir, vous n'êtes pas apparu déçu. Pourquoi ?
<< Comment être déçu quand on joue la finale contre une mécanique comme Brest, d'autant que nous étions privés de deux éléments clé. Nous avons dépassé l'objectif de début de saison, à savoir entrer dans le carré final, pour décrocher le titre de vice-champion de France. Ce qui me plaît, c'est d'avoir terminé en tête le championnat régulier avec la meilleure attaque. >>
Le club semble avoir pris une autre dimension ?
<< Il faut faire très attention. Nous ne sommes sur le devant de la scène que depuis trois ans. Nous sommes désormais parmi les dix meilleures équipes de France, mais il faut laisser le club se développer sereinement. Nous avons vécu des émotions à la hauteur des résultats, suivis par le public. Il faut cependant se rappeler d'où on vient avec nos trois années d'existence, quinze fois moins que beaucoup de nos adversaires en Nationale 1. Il faut rallumer la petite flamme en reprenant sans cesse les bases. >>
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