Les Corsaires sur la bonne voie

 

Article de la Voix du Nord (12 septembre 2000).

Pour leur retour à la compétition les hockeyeurs dunkerquois n'ont pas à rougir de leur prestation lors de la première édition du trophée corsaire. Bien que présentant une équipe diminuée par les absences de Nilly, Smeeckaert et Thomas, les joueurs du HGD sont restés invaincus sur leur glace. Sur 3 rencontres disputées, ils ont en effet remporté 2 victoires : 5-3 contre Garges et 6-1 contre Evry, n'obtenant qu'un match nul contre Asnières qui, au bénéfice du goal-average, remporte le trophée. Les Asniérois, encore auréolés de leur titre de vice-champions de France de N2 d'avril dernier, présentent une fort belle équipe, qui, avec ses nouveaux renforts, n'a rien à envier aux équipes de N1. Même si la victoire finale a échappé de peu aux dunkerquois, cela n'enlève rien à leur mérite. Pour une équipe qui vient de renouveler 40 % de son effectif, les choses ne sont pas si simples : il faudra encore quelques rencontres pour régler les automatismes de jeu... On retiendra au chapitre des satisfactions le bon comportement de Mathieu Bécuwe, l'international junior de 18 ans qui, avec un but superbe par match, termine meilleur buteur dunkerquois de l'épreuve. Autre constat rassurant : Bruno Tanghe, le gardien dunkerquois, semble n'avoir rien perdu de son talent. On enregistre aussi les débuts prometteurs des 3 recrues slovaques, avec une mention particulière pour le jeune attaquant Miroslav Capka qui, avec ses 2 buts et 2 assists, a séduit le public par ses qualités physiques et son sens du jeu collectif. L'entraîneur des corsaires a fort justement profité de ce tournoi pour lancer dans le grand bain les débutants qui s'en sont très bien tirés. Vincent Lacaes par exemple a paru très sûr en défense et Pierre Derrudre, encore cadet l'an passé, bien servi par Capka et N'Guyen, a surpris tout le monde en inscrivant deux buts contre Evry. En revanche, il restera encore bien des efforts à fournir à l'entraînement pour améliorer la circulation du palet et les phases de jeu en infériorité ou supériorité numérique. Avec 12 buts marqués pour 5 encaissés, les bleu et blanc ont quand même appris à leurs dépens que certaines erreurs peuvent coûter très cher. Une leçon à méditer avant la reprise du championnat de France, la semaine prochaine à Cergy.

 

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