Trois questions à Raphaël Marciano

<< Faire aussi bien que l'an dernier >>

 

Article de La Liberté de l'Est (14 septembre 2000).

Parachuté entraîneur du fait de l'absence toujours inexpliquée de Jan Reindl, le doyen du groupe spinalien, Raphaël Marciano, nous livre son sentîment sur la saison qui débute ce samedi à Dijon. Et son futur rôle au sein des Dauphins...

Capitaine l'an dernier, Féfé Marciano va peut-être se voir confier la responsabilité de l'équipe spinalienne. Et avec l'incertitude entourant le devenir de Jan Reindl, il est le mieux placé pour évoquer le futur exercice des Dauphins.

Comment appréhendez vous le championnat 2000-2001 ?

Nous devons rester dans la continuité au niveau des résultats sportifs et du travail effectué. Maintenant, nous sommes toujours dans l'expectative à cause de Jan Reindl. Tout d'abord, j'espère qu'il va revenir car cela me soulagerait d'un énorme poids. Il n'est pas facile de concilier le rôle de joueur et celui de coach. En effet, il est très difficile de se concentrer sur deux choses en même temps. Si je suis promu au poste de coach, je voudrais que nous fassions la même saison que l'an passé. A savoir : commencer par se qualifier pour les play-offs, et après, nous verrons. Il faudra prendre les matchs les uns après les autres.

Que pensez-vous de la poule dans laquelle vous allez évoluer ?

Je pense que Mulhouse sera un gros calibre, il n'a pas perdu grand monde et s'est très bien renforcé. Après, toutes les équipes auront leur chance. Il ne faudra prendre personne à la légère et respecter tous nos adversaires. Même si Cholet et Cergy-Pontoise semble être un petit peu en retrait. Pour notre part, nous devrons nous mettre à l'abri d'un retour des autres formations. Il faudra vite se mettre en routecar il vaut mieux gérer un capital plutôt que courir après les points. Notre très bon début de championnat, la saison passsée avait conditionné la suite.

Quels regard portez vous sur votre groupe ?

Nous avons un bon groupe, composé de très bonnes individualités. Mais il va falloir absolument recruter un défenseur car, pour le moment, je ne peux compter que sur cinq éléments. Et les rotations reviendront très vite, ce qui pourrait être préjudiciable en fin de rencontre. La décision, dans les matchs serrés, se fait souvent à cet instant. Et avec la fatigue, on devient moins lucide et les erreurs arivent. De plus en cas de blessure, cela serait ingérable. Dans le domaine offensif, c'est la même chose car nous n'avons que trois lignes. Malgré le retour de Frédéric Pierre, nous avons une marge de manoeuvre relativement réduite. Mais c'est tout de même très juste. Notre préparation a été bonne, malgré toutes ces incertitudes. Nous partirons dans l'inconnu, samedi à Dijon. C'est pourquoi, nous devrons jouer groupés pour obtenir un bon résultat.

 

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