Philippe Ranger : << Je ne suis pas revanchard >>
Article de La Liberté de l'Est (15 septembre 2000).
Ayant quitté Epinal cet été, le nouveau gardien de but dijonnais ne fera aucun cadeau à son ancienne formation...
EPINAL - S'il est bien une personne qui pouvait évoquer la reprise du championnat entre Dijon et Epinal, c'est sans conteste Philippe Ranger.
En effet, l'actuel dernier rempart des Ducs a passé deux années dans la Cité des Images. Néanmoins, ce Poitevin d'origine ne montera pas sur la glace avec un esprit de revanche : << Je suis parti d'Epinal avec la conviction d'avoir donné le meilleur de moi-même. Je n'ai pas de remords et ne serai en aucun cas revanchard. Je voudrais juste démontrer à certaines personnes qu'elles se sont trompées sur mon compte en ne faisant pas l'effort de me retenir. Mais ce sera aussi la possibilité de revoir des gens que j'apprécie. >>
La page spinalienne étant définitivement tournée, Philippe Ranger se consacre pleinement à sa nouvelle équipe. Des Dijonnais forts de leur titre de champion de France de Nationale 2, et qui, en dépit de leur statut de promus seront de sérieux outsiders dans ce futur exercice. D'ailleurs, le néo-Dijonnais ne cache pas ses ambitions et celles de ses coéquipiers : << Nous allons essayer de viser une des quatre premières places. Avec Daniel Maric nous avons travaillé très fort depuis un mois. Notre équipe est solidaire, et avec l'apport de bons joueurs étrangers nous avons une équipe solide. Mais nous risquons de manquer de cohésion et un petit peu d'expérience. De plus, notre alignement est assez juste en quantité. >>
Pour les retrouvailles avec ses anciens partenaires, le gardien bourguignon s'attend à une rencontre très difficile : << Malgré tous leurs problèmes, je pense que les Spinaliens seront prêts. Et au moment de monter sur la glace leur esprit ne sera tourné que vers le jeu. Il est évident que tous leurs avatars seront, pour nous, un avantage. >>
On peut penser que Tomas Mysicka et consorts ne seront pas à la noce à l'instant de défier leur ex-partenaire.
Retour aux articles de septembre 2000