Retour gagnant ?

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (14 octobre 2000).

Aujourd'hui, Strasbourgeois et Nantais n'auront que l'embarras du choix pour soutenir leurs cités respectives. Soit ils iront à la Meinau pour le foot, soit à la patinoire du Wacken où les hockeyeurs de l'Étoile Noire retrouvent leur public. Après quatre week-ends passés à l'extérieur, l'Étoile Noire reprend possession de sa glace aujourd'hui pour la venue des Corsaires de Nantes. Avec un objectif unique : la victoire. << Nous avons plein de raisons de gagner, explique Daniel Bourdages, l'entraîneur strasbourgeois. Il nous faut recoller au peloton des quatre équipes de tête. C'est notre premier match à domicile. Il faut gagner, faire des grosses flammèches et conquérir notre public. >>

Le plein de points

Sans Fonquerne (blessé au genou), Strasbourg reste sur une défaite à Épinal après avoir rapporté un nul de Cergy et une victoire de Dunkerque. 6è au classement, il lui faut faire le plein de points dès ce soir pour rester au contact des quatre premières places, synonymes de qualification pour le play-off. << On a mis plus d'intensité dans notre jeu, poursuit Bourdages. Les gars sont prêts à jouer avec les tripes et n'ont jamais été inférieurs à leur adversaires physiquement. Leur engagement m'a beaucoup surpris surtout à Mulhouse et Épinal. >> Avec trois points en quatre matches, Strasbourg est bien positionné. Il lui faut maintenant enclencher la vitesse supérieure. << Contre Nantes, il va falloir jouer vite et rester concentrés. Malgré sa claque à Mulhouse (12-1), notre adversaire compte trois victoires. Il a récupéré Dany Fortin (ex-Viry) qui est un joueur costaud et un vrai poison. Nantes peut également compter sur ses ''vétérans'' Bataillie et Dogemont. >>

<< Aller de l'avant >>

Pour réussir ses retrouvailles avec sa glace, l'Étoile Noire devra continuer "à aller de l'avant" et gommer ses péchés mignons encore aperçus à Épinal. Éviter de prendre des buts en contre en est un exemple. Strasbourg - Nantes, 17h30 à la patinoire du Wacken.

C.S.

 

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