Les Ducs stoppent les Scorpions

 

Article de l'Alsace (15 octobre 2000).

Le CPH Dijon a mis fin à la série de victoires du HCM, hier soir, à la patinoire olympique de Mulhouse, en obtenant le nul (2-2) à l'issue d'une rencontre tendue.

Pascal Ryser ne se trompait pas en désignant Dijon comme un adversaire très dangereux. Le CPH a malmené hier le HCM dans sa patinoire pour repartir avec un score de parité. Les deux protagonistes auraient pu offrir un meilleur spectacle, mais la rencontre a bien souvent été hâchée par un arbitrage parfois contestable et trop indulgent. La grève des arbitres continue d'avoir des incidences sur le terrain et il devient urgent que les problèmes entre les hommes en noir et les instances fédérales se terminent.

Cependant, ce match nul entre deux très bonnes formations peut paraître logique. Les Ducs ont prouvé leurs capacités offensives et les Scorpions ont fait preuve de beaucoup de détermination pour revenir au score. Lors du premier tiers-temps, Mulhouse se montre dangereux à de nombreuses occasions. Dumenil, Konstantinidis et Trebaticky alertant à plusieurs reprises Ranger, le gardien dijonnais. Pascal Ryser avait pourtant prévenu ses hommes du danger que représente Dijon en contre, mais l'avertissement n'a pas suffi. Profitant d'un arrêt de son gardien, Pointet monta rapidement le palet pour le transmettre à Chesterikov qui se chargeait alors d'ouvrir le score (3'09"). Les Scorpions tentaient bien de répondre à cela, mais les nombreux tirs des locaux ne trouvaient pas le chemin des filets. La tension montait sur la glace et les esprits commençaient à s'échauffer. Les Mulhousiens devenaient moins attentifs et subissaient à leur tour le jeu de leurs adversaires. Neckar enchaînait les arrêts, mais il ne parvenait pas à stopper le tir de Chyz qui augmentait alors le capital dijonnais (17'51"). Pascal Ryser profitait alors de la pause pour remettre les pendules à l'heure et le résultat ne se fit pas attendre. Beaucoup plus incisif, les Scorpions se créaient à nouveau de nombreuses occasions. Flinck mettait sans cesse les nerfs du gardien à rude épreuve. Malgrè de nombreuses interruptions de jeu à la suite de contestations ou d'échanges de coups, les deux équipes restaient cependant concentrées sur leurs sujets. Assisté de Turcotte et de Elorinne, Flinck bénéficiait d'une belle ouverture à droite et trouvait le chemin de la lucarne (28'38"). Ce but offrit de l'air aux Scorpions. En quelques minutes, les Mulhousiens inversaient la tendance. A l'issue d'une longue montée de balle, Vaillant obtenait l'égalisation (30'37"). Le HCM restait dans un très bon rythme pendant le deuxième tiers temps mais ses nombreux tirs (44) restaient infructueux. Lors de la dernière période, les offensives se multipliaient des deux cotés mais la défense tenait bon. La rencontre s'achevait dans un climat très tendu. Les deux équipes repartaient avec un point de plus à leur compteur. Pascal Ryser espérait une issue plus favorable, mais ne dressait cependant pas un bilan négatif. << Nous avons montré que nous étions capables de revenir au score. Il était important de ne pas perdre et nous y sommes parvenus. Maintenant, nous allons nous concentrer sur le déplacement à Cergy où nous devons nous imposer >>.

HC MULHOUSE 2 CPH DIJON 2

Mulhouse. Patinoire olympique. Arbitres : Follot, Bentzinger, Heintz. Buts : Flinck 28'38" (assisté de Elorinne et Turcotte) et Vaillant 30'37" (Faith et Neckar) pour Mulhouse. Chesterikov 3'09" (assisté de Pointet) et Chyz 17'51" (assisté de Pazak) pour Dijon. Pénalités : Turcotte 2' (16'06"), Elorinne 2' (16'26"), Flinck 2' (24'), Pommier 2' (25'33"), Elorinne 2' (25'33"), Vaillant 2' (33'33"), Turcotte 2' (41'44"), Konstantinidis 2' (59'41") à Mulhouse. Borzik 2' (16'06"), Chesterikov 2' (25'33"), Gassiot 2' (32'54"), Chesterikov 2' (42'34") à Dijon. HC Mulhouse : Neckar, Labat, Prunet, Elorinne, Turcotte, Boirin, Flinck, Dumenil, Roh, Vaillant, Konstantinidis, Faith, Renier, Pommier, Trebaticky, David, Herbrecht, Frasier. Entraîneur : Ryser. CPH Dijon : Blanchet, Ranger, Tekel, Borzik, Chesterikov, Pazak, Pointet, Chyz, Quintard, Gassiot, Menessier, Tiphaigne, Bouscary, Devaux, Bouquerel, Albano, Sordel, Guibet. Entraîneur : Baudrier.

Nicolas Albert

 

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