Strasbourg sur la fin

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (15 octobre 2000).

Strasbourg 7 Nantes 3
Patinoire du Wacken. Les tiers-temps : 2-1, 1-0, 4-2.
Arbitres : MM. Gintz et Pousse.
Buts pour Strasbourg : Groleau (1'49'', 49'47'' ass ; Aström), Couette (17'07'', 53'40'' ass. Groleau), Aström (26'18''), Veilleux (45'19'' ass. Groleau), Schuchewytsch (46'41''). Pour Nantes : Gustin (16'46'' ass. Charette et Leinonen), Saint-Amant (41'46'' ass. Deveze), Rehault (59'44'').
Pénalités à Strasbourg : 10 minutes. A Nantes : 36 minutes.

Le match commençait chaudement et Strasbourg, à quatre contre trois, ouvrait le score par Groleau, auteur d'un joli solo dans l'arrière-garde nantaise. Peu après, Charette butait sur la mitaine ferme d'Aikaa, à créditer d'un grand match. Mais sur un palet traînant à la ligne bleue, Gustin ajustait un lancer qui passait sous le coude du portier strasbourgeois. L'Etoile Noire n'avait pas le temps de gamberger puisque Couette réchauffait la patinoire à l'issue d'une échappée qui amenait le score à 2-1. Les hommes de Bourdages marquaient d'entrée de deuxième tiers, par Aström, une seconde période durant laquelle les débats s'équilibraient sans que l'une ou l'autre des équipes ne puisse concrétiser, par la grâce des deux gardiens, auteurs de jolies parades sur les rares occasions de cette période. Avec deux buts d'avance, Strasbourg ne dispose pas d'une grande marge à l'entame de l'ultime période, d'autant moins que Nantes marque rapidement par Saint-Amant, lequel concluait parfaitement un contre à deux emmené par Deveze. Dans les minutes suivantes, Nantes passait très près de l'égalisation, mais la maladresse ou Aikää ne permettaient pas le troisième but visiteur. L'indiscipline des joueurs de Gélinas leur coûtait cher : l'Etoile Noire terminait en trombe avec quatre buts en huit minutes (avec souvent le sceau des Canadiens Couette et Groleau) qui scellaient le sort de la partie. Un dernier but nantais, signé Rehault encore en contre, ne changeait rien, Strasbourg remportait une victoire confortable.

Xavier Gillet

 

Retour aux articles d'octobre 2000

Retour à la liste des articles

Retour au sommaire