L'IC Epinal toujours plus haut

 

Article de la Liberté de l'Est (2 novembre 2000).

Grâce à leur succès sur Dijon (2-1), les Dauphins n'en finissent plus de grimper vers les sommets. L'accession à la poule finale approche à grands pas. Néanmoins, il reste à faire un excellent match à Mulhouse, samedi...

EPINAL - A voir l'ambiance de fête qui régnait dans le vestiaire spinalien à l'issue de la rencontre face à Dijon, il est inutile de dire combien cette revanche sur le match aller tenait à cœur des Spinaliens.

Néanmoins, les protégés de Claude Maurice auront dû batailler ferme pour faire plier les Dijonnais. En dépit de quelques problèmes d'effectif, les Ducs ont confirmé que leur seconde place au classement était loin d'être usurpée.

Cette brillante position a été aussi rendue possible grâce à un système de jeu défensif qui aura bien souvent gêné aux entournures les attaquants vosgiens. De plus, Philippe Ranger a, lui aussi, "sorti" une prestation de tout premier ordre. Non contents de résister aux Spinaliens, les Dijonnais se sont également montrés dangereux sur des contre attaques rondement menées par Pointet et consorts. Malgré la déception, l'entraîneur du CPH Dijon regardait vers l'avenir : << Nous sommes tombés sur une très bonne équipe et nous avons trop tardé à entrer dans le match. Maintenant, pour nous, l'important c'est la partie de samedi face à Nantes qui peut nous permettre d'entrevoir les play-off. >>

Un collectif haut de gamme

Fidèle à ses principes, l'entraîneur-joueur Raphaël Marciano avait demandé à ses hommes d'accomplir un énorme travail sur le plan de la récupération de palet.

D'ailleurs, l'entame de rencontre effectuée sur les chapeaux de roue a surpris un adversaire pris à la gorge, qui pliait par deux fois devant Mysicka. Par la suite, Epinal, qui a toujours eu la maîtrise du jeu, n'a pas su faire la différence. C'est surtout le collectif qui a permis de décrocher les deux points. D'ailleurs, Féfé Marciano ne boudait pas son plaisir : << Je m'attendais à un match difficile et je ne m'étais pas trompé. Nous avons fait un très bon match défensif. C'est un excellent résultat, d'autant que nous y avons mis la manière. Mais la plus grosse satisfaction vient du fait que, maintenant nous savons gérer un résultat. Et aussi, nous ganons en maturité. Par exemple, nous n'avons pas répondu aux provocations adverses, ce qui nous a évité de prendre des pénalités inutiles. >>

En ce qui concerne les individualités, quelques noms sont à ressortir du lot. Tout d'abord, Yvan Bock, qui s'est montré impeccable dans les moments cruciaux, notamment en fin de partie. on notera aussi les excellentes productions des attaquants Jussi Haapasaari, Tomas Mysicka et Guillaume Chassard, qui n'auront cessé de harceler la défense côte-d'orienne. Enfin, on décernera une mention spéciale à tous les arrières.

Les seules petites imperfections de l'ICE se situent au niveau des supériorités numériques qui n'ont pas été productives. Même si Dehaëne et ses partenaires se sont bien installés dans le camp adverse, ils n'ont pas trouvé la faille. A l'avenir, il faudra solutionner le problème. En revanche, les infériorités ont été parfaitement négociées. L'autre domaine dans lequel les représentants de la Cité des Images ont été déficitaires, ce sont les mises au jeu.

En tout cas, battre Dijon était sans doute la meilleure des préparations, avant d'aller défier le rouleau compresseur mulhousien dans son antre.

 

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