Strasbourg, plus près des play-offs

 

Article de L'Alsace (6 novembre 2000).

Les hockeyeurs strasbourgeois, cinquièmes du championnat, ont laminé Dunkerque 8-0 samedi. Sans appel.

Quatre jours après leur défaite contre Mulhouse, premier au classement, les Strasbourgeois semblent avoir repris du poil de la bête. Ils ont fait le spectacle samedi face à une équipe de Dunkerque, repliée en défense. Les premières minutes sont pourtant décevantes. Maladresse, crispation, les joueurs de l'Etoile Noire observent et subissent le jeu de l'adversaire. Les quatre premières pénalités sont pour Strasbourg, qui se retrouve en infériorité numérique. A la dixième minute, ils ne sont que trois contre cinq. Trop, c'est trop. La réaction ne se fait pas attendre. Aucun but n'a été encaissé et Strasbourg se recentre sur l'attaque, plus organisée et structurée. Une tactique qui aboutit, lors de la première supériorité numérique de Strasbourg, au but de Pierre Feutry (14e). A une minute de la fin du tiers-temps arrive le deuxième, tiré par Hugo Veilleux, sur une superbe passe de Jason Groleau. Le défenseur québécois n'en est qu'au début de son show. A la reprise, les Strasbourgeois sont remontés. Ils imposent leur jeu. Dunkerque attaque peu et ne parvient pas à effrayer le gardien Sami Aikää. Bruno Tanghe, le gardien dunkerquois fait lui aussi du bon travail, même si le reste de l'équipe laisse filtrer les tirs. Groleau réalise un festival. Le défenseur strasbourgeois marque le troisième but et sert deux superbes passe décisives. Son entraîneur, Daniel Bourdages ne tarit pas d'éloges. << Jason joue en ce moment le meilleur hockey qu'il ait jamais joué. Son jeu est beaucoup plus complet, diversifié. Il a une meilleure analyse du match. >> Il faut dire que le numéro 6 strasbourgeois en voulait hier soir. << Il était très important de rebondir après nos deux dernières défaites face à Dijon et à Mulhouse qui nous ont fait mal au cœur. Si on ne se qualifie pas pour les play-offs, ce sera un échec. >> Les Strasbourgeois sont donc allés chercher les deux points de la victoire, quitte à y mettre les poings. A la 19e minute, Baptiste Bobillier fait tomber les gants pour répondre au Dunkerquuois Vincent Lacaes. Une bagarre qui les a menés directement en prison. Le troisième tiers-temps n'a ensuite été que la répétition des deux autres, mais en plus fouillis. Résultat final : 8-0. Daniel Bourdages est satisfait. << On a fait ce qu'on a voulu : être patient, tolérant face à une équipe très défensive. Il faudra continuer à l'être lors des prochains matches afin de concrétiser une qualification pour les play-offs. Le match dans quinze jours contre Nantes, classé 4e au championnat, sera décisif. >>

D. N.

 

Pari tenu pour l'Etoile Noire

Article de L'Alsace (5 novembre 2000).

CSG Strasbourg - Dunkerque. Tiers-temps : 2-0 3-0 3-0 8-0. Arbitres : MM. Rousselin, Henry et Lobry. 300 spectateurs. CSG Strasbourg : Feutry 1, Veilleux 2, Groleaux 1, Matti Raunio 1, Hohnadel 1, Aström 1, Couette 1. Pénalités à Strasbourg : 21 min ; à Dunkerque : 18 min.

Les hockeyeurs strasbourgeois ont réussi leur pari hier soir dans la patinoire du Wacken : battre Dunkerque. Une victoire sans appel qui leur permet d'espérer une qualification pour les play-offs. La domination est sans appel. 8 buts à 0 en faveur de l'Etoile Noire de Strasbourg face aux corsaires de Dunkerque. Les joueurs alsaciens ont largement dominé la partie, imposant un rythme de plus en plus élevé à chaque minute. Le début du match a pourtant été mené par les Dunkerquois, les pénalités leur ont été favorables, mais ils n'ont pas su en profiter. Les Strasbougeois ont donc pu prendre leur rythme de croisière et organiser de manière plus structurée leurs attaques. Le défenseur Jason Groleau s'est encore fait remarquer, plus présent que jamais, il s'est imposé autant en attaque qu'en défense. Stéphane Hohnadel a lui aussi fait un très beau match en marquent deux buts. La qualification pour les play-offs est en bonne voie mais pas encore assurée. Le match contre Nantes dans quinze jours sera déterminant.

 

Retour aux articles de novembre 2000