Les Ducs prennent l'eau

 

Article du Bien Public de Dijon (6 novembre 2000).

La rencontre démarrait à cent à l'heure, Cédric Gassiot qui faisait son retour était le premier à prendre sa chance en expédiant avec puissance un tir qui s'achevait sur le gardien nantais. Le ton était donné. Les Corsaires, plus vifs, exploitaient pourtant au mieux leur première occasion : Charret, à la lutte dans une bataille très physique devant la cage de Ranger, trompait tout le monde et ouvrait le score (0-1). Gassiot très incisif en ce début de partie, lui répondait immédiatement sur un caviar de son capitaine (1-1). Nantes posait beaucoup de difficultés aux locaux en imposant une défense très agressive sur les remises en jeu. Le grand Chesterikov n'était pas épargné et les Ducs ne faisaient les frais. Ce dernier se voyait sanctionner d'une pénalité de cinq minutes, après une explication musclée avec Fortin. Les Nantais tentaient d'en profiter, mais butait sur Ranger qui faisait preuve de beaucoup de vigilance. Le Slovaque signait son retour au début du 2ème tiers et décrochait aussitôt un boulet plein de rage, mais encore une fois sans succès. Fortin, quant à lui faisait preuve de plus de réussite et confirmait après un bon passage collectif (1-2). Après de multiples mais vaines tentatives, le CPHD trouvait la faille pat Pazak qui égalisait in extremis (2-2). La dernière période promettait d'être chaude et ce fus bien le cas. Alors que le CPHD reprenait confiance, Leinonen, sans trop de conviction assommait les Ducs en marquant juste sur la ligne rouge (2-3). Ce but engendrait d'ailleurs de nombreuses contestations. Tiphaigne avec beaucoup de détermination, répondait à l'affront et ramenait Dijon au score (3-3). Il restait moins de 8 minutes au chrono et Charret plongeait les Bourguignons dans une rage folle en se voyant accorder un but des plus douteux que les Dijonnais n'avait pas vu franchir la ligne rouge (3-4). Juste après, sur une nouvelle action confuse, c'est Devèze, qui marquait apparemment du patin, mais l'arbitre après de nombreuses minutes de discussions, accordait encore ce but sous les huées d'un public chauffé à blanc (3-5). La tension devenait optimale et Daniel Maric, désabusé, prenait un ultime temps mort. Celui ci s'avérait profitable aux siens. Pazak exploitait brillamment les consignes en mystifiant le portier nantais. (4-5).

Le mauvais sort allait pourtant s'acharner sur les Dijonnais. Ranger sortait pour offrir une solution de plus en attaque. En vain, car Fortin ôtait tout espoir aux Ducs en laissant glisser le palet qui s'acheminait tout droit vers la cage locale inoccupée (4-6). Les corsaires l'emportent, mais la troupe dijonnaise n'a pas démérité.

 

A Dijon, patinoire municipale, Nantes bat le CPH Dijon : 6-4 (1-1, 1-1, 2-4).

Arbitres : M. Forget, assisté de Mrs Fontaine et Grémion, environ 650 spectateurs.

Buts pour Dijon : Gassiot, Pazak, Tiphaigne.

Buts pour Nantes : Charret, Fortin, Leitonen, Devèze.

 

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