Dunkerque attend son heure...
Article de la Liberté de l'Est (10 novembre 2000).
Solide formation de Nationale 1, l'an passé, le HC Dunkerque est aujourd'hui retombé dans l'anonymat du classement. La faute à des finances exsangues qui ont obligé les dirigeants dunkerquois à miser sur la jeunesse
EPINAL - En se séparant de sa forte colonie étrangère (7 Scandinaves) à l'intersaison, en raison de finances très limitées, le club dunkerquois se doutait que cet exercice 2000-2001 serait difficile.
Et compte tenu des résultats enregistrés depuis le 16 septembre dernier, les Corsaires seront dans l'obligation d'aller disputer la poule de relégation. A cause, tout d'abord, d'un effectif limité en quantité comme en qualité puisqu'il est composé en grande partie de jeunes joueurs n'ayant pas encore l'étoffe pour évoluer à ce niveau. Mais le hockey mineur dunkerquois a toujours eu la réputation d'être un vivier pour les formations de pointe du championnat de France. En effet des internationaux, comme les frères Rozenthal, ou encore les défenseurs Karl Dewolf et Grégory Dubois, ont effectué leurs premières armes sur la Côte d'Opale. Encore aujourd'hui, Mathieu Bécuwe et Alexis Thomas sont les derniers en date à évoluer dans l'équipe fanion et sont promis à un bel avenir.
Eviter les blessures
Des faibles résultats sportifs dont ne se formalise pas l'entraîneur-joueur Frédéric Nilly, qui mise plutôt sur la seconde phase : << Je ne me faisais guère d'illusions au départ de la saison. Pour nous, cette année, le principal objectif est le maintien. Je pense que nous devrions y parvenir sans trop de difficultés car les équipes de l'autre poule sont apparemment plus faibles. Nous tenterons aussi de bien figurer dans cette poule de relégation. >>
Même si la troupe n'a plus grand chose à espérer, l'ancien Amiénois n'entend pas galvauder les cinq dernières rencontres de cette poule B et veut surtout préparer la suite des évènements : << Ce que je veux avant tout c'est éviter les blessures car avec notre alignement réduit au maximum, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre quelqu'un en route. Mais nous devons préparer la deuxième partie en travaillant notre système de jeu. S'il y a la possibilité de faire un résultat contre une grosse équipe, nous ne laisseront pas passer l'occasion. >>
Le déplacement à Epinal, samedi, ressemblera à un exercice grandeur nature : << Evoluer sur une grande glace est une bonne répétition car à partir du mois de janvier nous serons confrontés à ce type de patinoire dans les Alpes. Et ce n'est vraiment pas notre tasse de thé. >>