Article de L'Alsace (12 novembre 2000).

Enorme performance des hockeyeurs du NAHG. Les hommes du duo Dusseau-Barray ont fait tomber le leader invaincu. Tout avait pourtant mal débuté pour les Nantais. Dès la première minute, les Mulhousiens jouaient astucieusement un 3 contre 2. Trebaticky décalait Elorinne, ce dernier battait en deux temps Laurès. Tout le monde craignait revoir le scénario du match aller mais il n'en était rien. Les Corsaires nantais prenaient le jeu à leur compte et faisaient le siège du camp mulhousien. Neckar, le dernier rempart, faisait des miracles. Nantes profitant de plusieurs supériorités consécuvites, était tout près d'égaliser. Fortin, Devèze manquaient d'un rien le cadre. Devèze et Lenonen touchaient même les poteaux. Nantes imposait un rythme effréné aux Mulhousiens. Sur un contre, Devèze adressait rapidement le palet à Fortin. L'attaquant canadien, d'une somptueuse volée, égalisait (18e). Ce tiers se terminait donc sur ce score de parité.

Les Corsaires nantais, une nouvelle fois en supériorité numérique, prenaient l'avantage. Lenonen glissait le palet à Gustin qui le convertissait en but. Nantes bien organisé empêchait Mulhouse de déployer son jeu. Nantes jouait un hockey total. Mulhouse, vexé, répondait aux Nantais. Le jeu commençait à s'équilibrer. Faith, sur une action confuse, trouvait le chemin des filets. Le but de Laurès avait bougé. L'arbitre refusait le but mais accordait un pénalty aux Mulhousiens. Faith se faisait justice lui-même. Les Corsaires continuaient à imposer leur jeu. Gustin, Fortin, Delage inquiétaient la défense alsacienne. Mulhouse quelque peu dépassé commettait des fautes stupides et se faisait sanctionner. St-Armand se jouait de deux défenseurs et mettait sur orbite Mézière. Le jeune Nantais redonnait l'avantage aux siens. Dans cette fin de tiers, Mulhouse tentait de revenir au score mais Laurès réalisait parade sur parade. Le NAHG regagnait les vestiaires avec ce court avantage mais amplement mérité. Les joueurs et le public se prenaient à rêver d'un éventuel exploit. Le dernier tiers était palpitant. Nantes, en infériorité pendant 5 minutes, tenait bon. La défense était héroïque. Les attaquants alsaciens ne trouvaient pas la solution pour faire sauter le verrou nantais. Mulhouse insistait mais Laurès était impérial. Les Corsaires ne procédaient plus que par contres. Devèze et Fortin voyaient leurs tirs flirter avec les montants du but de Neckar. Konstantinidis, à 5 minutes du terme de cette rencontre, relançait son équipe. Il transperçait la défense nantaise, et logeait le palet dans la lucarne de Laurès. Nantes et Mulhouse avaient à tour de rôle l'occasion de tuer le match. Laurès et Neckar ne rompaient pas. Sur une dernière supériorité numérique, le NAHG retournait devant la cage de Neckar. Gustin envoyait un puissant palet, le gardien mulhousien le laissait passer entre ses jambes mais l'empêchait de rentrer. Gustin, qui avait suivi son tir, glissait le palet dans le but vide pour le plus grand bonheur des spectateurs. Les Corsaires nantais s'imposent donc et sont les premiers à faire tomber l'ogre mulhousien.

Nantes - HCM 4-3. (1-1, 2-1, 1-1). Environ 1100 spectateurs. Nantes : Fortin (18'16") assisté de Devèze, Gustin (21'34") assisté de Lenonen, Mezière (33'40") assisté de St-Amand et Gustin (49'31"). Pénalités : 18 minutes. Mulhouse : Elorinne (0'52") assisté de Trebaticky, Faith (31') et Konstantinidis. Pénalités : 24 minutes plus 10 pour méconduite.

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