Sans le piment

 

Article de L'Est Républicain (12 novembre 2000).

Les Spinaliens ont obtenu une victoire essentielle dans la course aux play-offs, au terme d'une soirée marquée par une franche domination mais peu prolifique.

EPINAL - Les supporters auraient aimé assister à un festival spinalien face à une fragile équipe dunkerquoise. Ils ont eu le droit à la victoire sans la saveur d'une grande soirée. L'essentiel est acquis mais, les Spinaliens ont fait preuve d'un manque de réalisme offensif évident.

A l'image du premier tiers marqué par une nette domination spinalienne que le tableau de marque était loin de refléter lors de la première pause (2-1). Les Dunkerquois auraient pu se trouver dans une position bien plus inconfortable au regard du nombre de tentatives à créditer de part et d'autre. A peine 5 lancers à inscrire dans la colonne des Dunkerquois, contre une bonne quinzaine d'occasions franches pour les Spinaliens privés hier soir de Guillaume Chassard (lumbago). Marciano s'était lui-même installé à sa place.

Epinal restait cependant un ton au-dessus des Nordistes qui s'attachaient à ne pas laisser leurs hôtes s'échapper à la marque. C'est ainsi qu'au premier but de Taurivuo (4'44) les Dunkerquois rétorquaient par Capka (6'15).

Malgré de nombreuses tentatives, Epinal ne parvenait pas à faire la différence. Seul Taurivuo avait l'occasion de donner de nouveau un avantage minime (7'45). Dans la foulée Dehaëne manquait son face à face contre Vajo, le gardien dunkerquois (9'21). On en restait là. Malgré les essais de Marciano (11'54) (qui se heurtait au gardien, bien sorti) ou de Kozlov dont le lancer était miraculeusement détourné du bout de la mitaine (13'07). Les supériorités numériques n'étaient pas fructueuses pour les Spinaliens qui maintenaient leur avantage même en double infériorité. L'essentiel.

Quelques frissons

La deuxième période allait leur permettre de faire enfin la différence. D'entrée Kozlov trouvait la lucarne malgré une ultime tentative de sauvetage de Vajo (20'40). La machine spinalienne était lancée. Malgré une infériorité, Haapasaari bien lancé en contre-attaque allait donner des ailes aux siens (21'55), malgré un but de Boschetti dans un angle impossible (22'13). Mais Dehaëne redonnait le ton d'un "but miracle". Derrière la cage, son centre était détourné dans la cage par un défenseur dunkerquois (22'22).

Mysicka participait lui aussi au festival, magistralement servi par Drzik (23'50). Un régal. D'autant que Bock collaborait au succès en repoussant les tentatives de Nilly ou de Philippe Tanghe.

Dehaëne, encore une fois servi sur un plateau par Drzik ne manquait pas cette occasion d'enfoncer le clou (28'40). Dunkerque avait peu d'occasion mais se montrait de plus en plus. Un tir de Pena, en pleine lucarne en était l'illustration concrète (35'46). Un réveil des Nordistes plus marquant encore dans la troisième période. Marciano avait perdu Haapasaari (adducteurs) et devait de nouveau recomposer ses lignes.

Le dernier tiers était à mettre au crédit des Dunkerquois qui profitaient d'un coupable flottement des Spinaliens. Capka trouvait une ouverture (55'45) avant de trouver la transversale... Quelques frissons que les Spinaliens oubliaient au plus vite pour gérer la fin de rencontre et conserver leur avantage.

 

Epinal - Dunkerque : 7-4 (2-1, 5-2, 0-1)
Patinoire municipale, 800 spectateurs environ.
Arbitrage de M. Rousselin assisté de MM. Henry et Magnier.
20' de prison contre Epinal (4+10+6), 24' de prison contre Dunkerque (6+6+12 dont 10' de méconduite à Maupoint).
Changement de gardien à Dunkerque : Vajo puis Bruno Tanghe (23'50)
Buts pour Epinal : Taurivuo (4'44, 7'45 ass Martin), Kozlov (20'40 ass Dehaëne et Guillemot), Haapasaari (21'55 ass Taurivuo et Guillemot), Dehaëne (22'22, 28'40 ass Drzik), Mysicka (23'50 ass Drzik)
Buts pour Dunkerque : Capka (6'15 ass N'Guyen, 54'24 ass Nilly), Boschetti (22'13 ass P Tanghe et Nilly), Pena (35'46 ass Maupoint)

 

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