Pascal Papaux : << L’avenir est extrêmement noir >>

 

Article de Sport24.com (13 novembre 2000).

Sans sponsor, alors qu’ils viennent d’apprendre que les subsides des collectivités territoriales ne seront versés qu’en janvier, les Jets de Viry évoluent dans un climat de plus en plus intenable. Pascal Papaux, le président castelvirois, nous éclaire sur cette situation.

Pascal Papaux, Viry semble de nouveau dans une situation alarmante alors que l’on arrive à peine à la moitié du championnat. Que se passe-t-il ?

Il faut être réaliste. Les collectivités ne jouent pas le jeu avec nous. Nous avions pris des engagements et je viens d’apprendre que leur participation financière ne nous sera versée qu’en janvier ! L’équipe n’est pas déméritante, elle bénéficie d’un réservoir prometteur, mais personne ne nous fait confiance.

Comment sortir de cette impasse ?

La municipalité (695 000 francs) et le département (600 000 francs) nous octroient des subventions encore insuffisantes. Quant au poids de la région, n’en parlons pas. La Ligue d’Ile-de-France est emberlificotée dans des querelles de personnes vieilles de 15 ans. Les clubs sont jaloux entre eux. Par exemple, nous possédons une équipe junior Elite qui se bat actuellement pour la place de leader. Si Viry éclate, beaucoup espèrent récupérer les meilleurs éléments pour leur formation seniors. C’est une petite mentalité, voilà tout.

Vous ne croyez plus que les choses peuvent changer ?

Pour tout vous dire, l’avenir, je le vois extrêmement noir. Il n’y a très peu de perspectives. Il faudrait plus d’engagements de la part de la ville notamment. Mais ils jouent la montre par rapport aux élections et on n’avance pas. De toutes façons, si cela ne change pas, moi, je n’attendrai pas la fin des élections.

Par ailleurs, vous recevez Amiens mardi pour le compte de la 14ème journée du championnat. Que peut-on attendre de ce match ?

Il faut être réaliste, ce sera dure d’accrocher notre première victoire. Il est difficile de se battre lorsque l’on ne perçoit pas de salaire. Mais chaque fois que l’on monte sur la glace, c’est avec de l’espoir.

Julien Vitry

 

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