CSG Strasbourg : pour rêver encore

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (24 novembre 2000).

Strasbourg devra l'emporter demain à Nantes et espérer un succès mulhousien à Dijon pour espérer poursuivre sa saison aux côtés des meilleurs. En cas de résultats contraires, le play-off demeurera, comme l'an dernier, une ambition inassouvie. Cette fois, plus de gamberge. Il n'y a plus à calculer, il faut gagner. Et attendre, l'espoir au coeur. Car l'Étoile Noire, aujourd'hui, ne maîtrise plus son avenir. A Nantes, il faudra aller sans retenue, mais avec intelligence, à l'abordage du galion des Corsaires. Qui voguent déjà, les veinards, vers le play-off.

Espoirs ou désespoir ?

Avant de la laisser se jeter dans cette bataille décisive, il convient de prendre des nouvelles de l'Étoile Noire, surtout après le coup de Jarnac spinalien. Daniel Bourdages propose un diagnostic optimiste : << Au départ, le moral était plutôt "down". On s'est rendus compte que tout n'était plus entre nos mains. Mais si on regarde la réalité des choses, tout reste possible. Nantes est à notre portée et Mulhouse peut aller battre Dijon. >> Ce qui arrangerait bien les affaires de son équipe puisque les Ducs de Bourgogne disputent aux Strasbourgeois le dernier ticket. Attention cependant à ne pas se focaliser sur ce qui se passera en Côte d'Or. Comme le souligne leur coach, les Bas-Rhinois doivent d'abord penser à << battre Nantes, ne serait-ce que pour se prouver qu'on est capables d'aller en play-off. >>

Débuts de Colacito

Et pour ramener un précieux succès de Loire-Atlantique, L'Étoile Noire pourra compter sur sa dernière recrue, Dany Colacito, dont Daniel Bourdages attend beaucoup : << Il peut nous faire beaucoup de bien en relance. Avec sa très bonne vision du jeu et sa vitesse, il doit nous apporter des surnombres. >> Première pour Colacito et dernière pour l'autre Dany, Couette, qui s'en retournera au Canada après cette rencontre. Sans Ebeling, toujours blessé, L'Étoile Noire s'en va à Nantes. Elle sait qu'à son retour, on parlera soit espoir, soit désillusion.

Xavier Gillet

 

Retour aux articles de novembre 2000