Le CPHD trop tendre face au leader

 

Article du Bien Public de Dijon (27 novembre 2000).

C’est dans une patinoire archi- comble, avec une ambiance sans égale depuis le début de la saison, que les Ducs ont été battus par le leader mulhousien qui s’est montré infaillible (1-4).

La mauvaise nouvelle supplémentaire vient de son adversaire direct, Strasbourg, qui a arraché le nul face à Nantes, ce qui n’arrange pas les affaires du CPHD. Pourtant, les troupes dijonnaises abordaient la rencontre avec beaucoup de détermination. Dès le coup d’envoi, on sentait une énergie débordante de part et d’autre. Au bout de trente secondes, la partie était interrompue après qu’Yvan Borzik soit passé à travers la porte mulhousienne, heureusement sans conséquence pour lui. Le match redémarrait et les visiteurs se montraient les plus dangereux.

Le CPHD commettait trop d’erreurs en se faisant siffler trois hors jeux consécutifs et David profitait d’une remise en jeu pour atomiser Ranger de loin (0-1).Le défi physique avait bien lieu et l’on assistait à une rencontre très musclée. Mulhouse en faisait les frais en écopant de deux pénalités consécutives (Konstandinis et Trebaticky), mais les Ducs ne profitaient de leur supériorité numérique. Pire encore, Flinck interceptait le palet sur une attaque locale et trouvait la faille seul devant le portier dijonnais (0-2 à 9’45’’).

Les Ducs, malgré tout, se montraient entreprenants en s’offrant plusieurs actions dangereuses qui n’aboutissaient pas.

A leur tour, les Dijonnais se trouvaient en infériorité et offraient une nouvelle opportunité aux Alsaciens qui ne manquaient pas de saisir l’occasion.

Après une belle combinaison collective, Piquemal en puissance laissait Ranger fou de rage (0-3). Dès l’entame du deuxième tiers, les Ducs faisaient preuve de plus de combativité. Malheureusement, Miroslav Pazak se retrouvait en prison pour douze minutes, handicapant les siens qui n’avaient toujours pas le compas dans l’œil. De plus, ceux-ci étaient confrontés à un excellent Neckar qui se montrait impérial dans sa cage et qui ne cédait pas à l’assaut des locaux.

Manque de chance

Le score n’évoluait pas dans cette deuxième période, mais le troisième tiers promettait d’être excitant. Daniel Maric mobilisait sa troupe, mais la chance n’était pas dans le camp dijonnais. La tension montait de nouveau et Cédric Gassiot écopait de dix minutes de pénalité après une altercation avec Vaillant. Les Ducs puisaient dans leur énergie et Pointet inscrivait enfin le premier but dijonnais (1-3).Cela ne suffisait pas pour faire trembler le leader qui avait la rage. Trebaticky éteignait ainsi tout espoir, profitant d’une erreur locale pour inscrire un nouveau but en contre, signe de victoire. Samedi soir, Mulhouse était bien le plus fort, mais l’on ne peut pas reprocher grand chose aux Ducs qui se sont battus jusqu’au bout.

Michaël Anthonioz

 

A Dijon, patinoire municipale, Mulhouse bat Dijon 4-1 (0-3, 0-0, 1-1). Environ 805 spectateurs.

But Dijon : Pointet

Buts Mulhouse : David, Flick, Trebaticky.

 

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