Ça recommence mal

 

Article du Dauphiné Libéré (7 janvier 2001).

A Reims, Reims bat Grenoble 4-2 (1-0, 1-1, 2-1)

Arbitres : M. Macron assisté de MM. Baude et Bliek.

500 spectateurs.

Buts pour Reims : 8'24 Mortas (L. Sadoun, Guennelon) ; 28'10 Mortas (L. Sadoun) ; 41'04 Zwikel ; 43'04 Pousset.

Buts pour Grenoble : 28'27 Agnel (Carry, Fougère) ; 57'43 Borgnet (Koïvisto, Pouget).

Pénalités pour Reims : 14 minutes

Grenoble : 16 minutes

Le match de reprise après une trêve revêt toujours valeur de test. Certaines plus encore lorsque la période sans compétition officielle est à rallonge (presque un mois) excepté pour les internationaux. Les premières réponses apportées par les Flammes Bleues étaient du genre encourageantes. Si le premier slap était l'oeuvre de Pouget, bien vite les Rémois mettaient leur emprise sur le début du match. Ils allaient plus vite, leur patinage était plus tranchant. Physiquement, ça allait bien aussi, Agnel qui passait de l'autre côté de la balustrade après une mise en échec ne pouvait pas dire le contraire ! C'est donc logiquement que Rolland se retrouvait le plus sollicité. Il devait intervenir quand Brunelle s'arrachait du marquage (6e) puis sur un break d'Aimonetto pendant une infériorité numérique (8e). Les hommes de Pekka Laksola allaient obtenir la récompense de leurs efforts. Alors que les équipes évoluaient à quatre contre quatre, Mortas convertissait un astucieux service de Loïc Sadoun en plaçant le palet entre les bottes de Rolland (1-0, 9e). Mais si les Brûleurs de Loups ne possèdent plus tout le lustre qu'ils affichaient il y a quelques années, ils comptent encore dans leurs rangs de redoutables éléments et un talent offensif certain. Sur un jeu de puissance, Fleutot puis Lepers se faisaient un plaisir de le rappeler mais Hätinen se montrait impeccable (17e).

Le deuxième tiers débutait comme le premier. Comprendre que ce sont les partenaires de Mortas qui se procuraient les plus grosses chances de but. Par Aimonetto au bout d'un modèle d'action collective (21e), puis par Brunelle qui manquait la cible de peu (27e). Et une fois de plus, c'est capitaine Mortas qui allait traduire cela en but. Pendant une infériorité numérique qui plus est ! A l'origine, une passe téléphonée de Deschaume coupée. Mortas s'y reprenait à deux fois avec sang-froid face à Rolland pour doubler la mise (2-0, 29e). Mais dans l'euphorie et sur l'action qui suivait, les Rémois se déconcentraient un tantinet. De quoi permettre à Agnel de remettre les siens dans les bains après un petit cafouillage devant le but (2-1, 29e). Grenoble jouait les coups à fond et en oubliait parfois les fondamentaux du repli défensif. Ce dont profitaient les Flammes Bleues très promptes en contre. A ce petit jeu, Ribanelli contraignait Rolland à un double arrêt (30e) et l'omniprésent Agnel trouvait le poteau sur Hätinen (36e).

Si Reims paraissait avoir les choses en main, avec un seul but d'avance au compteur à l'entame de l'ultime période, il n'y avait pas de quoi pavoiser. Zwikel après un raid solitaire et Pousset grâce à un tir depuis la ligne bleue donnaient en trois minutes une allure plus rassurante au score (4-1). Cette mini avalanche douchait l'enthousiasme isérois et la rencontre perdait en intensité. Quelques brassages redonnaient un semblant de vie aux débats. Dans ces conditions, le deuxième but grenoblois relevait de l'anecdote (4-2, 58e). Il était signé Borgnet et ne remettait aucunement en cause la bonne rentrée rémoise.

Christophe Hebert

 

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