Strasbourg hors du coup

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (21 janvier 2001).

Trop brouillons, trop inhibés, les Strasbourgeois ont offert le match à des Dunkerquois qui n'en demandaient pas tant.

Strasbourg 3 Dunkerque 5

Patinoire du Wacken. Les tiers-temps : 2-2, 0-0, 1-3. Arbitres : MM. Sangiorgio, Magnier, Charmillot. Environ 350 spectateurs. Buts pour Strasbourg : Ryhänen (1'11'', ass. Pechmeja et Ebeling ; 12'54'' ass. Pechmeja et Duclos), Pechmeja (57'17'' ass. Bobillier et Bergès). Pour Dunkerque : Boschetti (16'20'' ; 18'32'' ass. Tanghe et Nilly), Thomas (42'35'' ass. Boschetti et Nilly), Nilly (55'12'' ass. Bécuwe et Thomas), Deruddre (56'34''). Pénalités pour Strasbourg : 20 minutes. Pour Dunkerque : 12 minutes.

Pourtant, l'entame est conforme au rapport de forces proposé. Strasbourg domine car il doit le faire et concrétise presque immédiatement par Ryhänen, subtilement servi par Pechmeja. On joue depuis à peine une minute et la panique qui touche alors la défense dunkerquoise laisse présager une jolie ribambelle de buts strasbourgeois. La suite se fait pourtant un peu attendre mais le même Ryhänen signe un joli doublé, toujours avec la complicité de Pechmeja. A 2-0, Strasbourg a tout en main pour gérer, marquer encore et l'emporter sans souci. Mais la défense de l'Etoile Noire semble brusquement frappée d'une apathie qui l'amène à regarder passer Boschetti, lancé dans un slalom périlleux mais victorieux. Deux minutes plus tard, rebelote : le même joueur ajuste aisément Aikää, libéré qu'il est des contraintes du marquage strasbourgeois. A la fin de ce premier tiers, Dunkerque a donc refait son retard après avoir passé dix minutes recroquevillé sur le but de Vajo. Durant toute la deuxième période, Strasbourg va tenter de démontrer qu'il est le meilleur sur la glace. Entreprise contrariée par beaucoup d'imprécision ou de fébrilité dans le dernier geste. Et malgré un Ryhänen d'une clairvoyance de prophète, l'Etoile Noire est tenue en échec. Le dernier tiers est donc contre toute attente décisif. Et la décision se fait en faveur des plus volontaires, en l'occurrence les Nordistes, qui concrétisent par Thomas, Nilly et Deruddre. Défaits par moins forts qu'eux, les Strasbourgeois atténuent à peine la mauvais impression laissée en marquant enfin par Pechmeja. Drôle de soirée...

 

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