Attention au piège

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (27 janvier 2001).

Après la belle victoire à Briançon, les Scorpions mulhousiens (N1) affrontent ce soir une équipe de Dijon bien mal en point dans ces play-offs. Une équipe dont il faudra se méfier énormément, ce soir (17 h 30). Dijon a été la surprise de la première phase au nord. Qualifiés pour les play-offs, les Dijonnais ont réalisé quelques coups d'éclat. Dont un nul à Mulhouse, performance qui n'a pas été rééditée depuis. Mais depuis le début de ces play-offs, quelque chose s'est cassé du côté dijonnais. Avec zéro points après trois rencontres, les coéquipiers de Pazak sont au plus mal. Ce qui les rend encore plus dangereux.

Laisser passer l'orage

Marius Konstantinidis, l'entraineur mulhousien, en est conscient, à en croire son discours aux joueurs à la fin de l'entraînement, jeudi soir : "Dijon est une équipe qui a perdu tous ses matchs jusqu'à présent. C'est déjà leur dernière chance. Ils vont tout donner dans le premier tiers. Après, cela devrait aller mieux pour nous." Il est vrai que, face à une équipe du HC Mulhouse bien supérieure sur le papier, les Dijonnais se doivent d'emballer la rencontre. Ce qui devrait aussi rendre le match plus physique, au grand dam des mulhousiens. En effet, un jeu plus physique implique également un risque de blessure plus grand. Tommy Flinck peut d'ailleurs le confirmer.

Flinck diminué

Souffrant du poignet depuis le match face à Villard, il n'a pu participer que partiellement aux entraînements collectifs de cette semaine. Il s'est le plus souvent contenté de patiner, sans livrer de duel. Le médecin du club confiait d'ailleurs jeudi soir : "Avec sa blessure, il devrait s'arrêter un petit moment. Mais, il ne veut rien entendre." Une des pièces majeures de l'équipe sera donc diminuée ce soir. Ce qui ne devrait pas empêcher les Scorpions de s'imposer et de condamner Dijon. Il faudra néanmoins se méfier et aborder ce match avec sérieux. La clé du match pourrait bien être le nombre de "prisons" distribuées aux deux équipes. Dijon semble assez efficace en situation de supériorité numérique. Les deux buts inscrits face à Épinal, lors de la défaite (2-3) ont été marquées en situation de power-play par Pointet et Borzik. A l'inverse, les Scorpions ont du mal à exploiter ces situations. C'est pour cela que Marius Konstantinidis a une énième fois fait travailler cet aspect du jeu, cette semaine à l'entraînement. En espérant que ses joueurs arriveront enfin à en tirer profit en match.

G.H.

 

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