Les Corsaires s'offrent le leader

 

Article de La Voix du Nord (28 janvier 2001).

En recevant le leader, invaincu, Gap, les Corsaires entendaient bien démontrer que leur exploit réussi à Strasbourg la semaine dernière (victoire 5-3) n'était pas le fait du hasard .Aussi d'entrée, les visiteurs, allaient être mis au parfum ; Becuwe, suite à une remise de Boschetti, trompant Cal dans un trou de souris (1ère) .Cette entame difficile ne coupa cependant les jambes des Gapençais ; lesquels faillirent remettre les compteurs à zéro mais Vajo, bien décidé à rester maître de la situation , priva Ravoire de cette joie. Cette alerte ne déstabilisa pas les équipiers de Philippe Tanghe. Bien au contraire, ces derniers, euphoriques, alternant jeu court et long, soumettaient des "Rapaces" à un sévère régime. Aussi, personne ne fut étonné de voir Pena doubler la mise ; le n°9 du HGD réussissant un festival digne d'être montré dans les écoles de hockey. Ecœuré, Cal laissa alors sa place à Muret ; lequel fut de suite mis à contribution en enrayant une percée de Nilly avant de voir avec soulagement le tir croisé de Thomas, dernière trouvaille du club, frôler le poteau gauche. Par contre, le dernier rempart visiteur ne put que constater les dégâts quand, mis sur orbite par Nilly, Boschetti, d'un tir puissant, le laissant cloué sur place (3-0, 13éme). Vexés, les hommes de Lionel Charier tentèrent le forcing mais, même en double supériorité numérique, leurs tentatives avortèrent sur un Vajo impérial .

Dès la reprise, et après quelques minutes de tâtonnement , les pensionnaires de la patinoire Michel Raffoux reprirent leur domination. Seulement, si la défense gapençaise continuait à souffrir sous les coups de boutoirs des avants locaux, Muret était bien décidé à faire oublier à ses partenaires les vingt premières minutes calamiteuses. Aussi, tour à tour, Thomas, Miraoui, Boschetti et Nilly s'y cassèrent les dents. De son côté Vajo, toujours aussi monstrueux d'autorité, enraya avec panache les rares tentatives visiteuses, si bien que le score restait en l'état avant le dernier tiers-temps. Dès lors les Dunkerquois n'avaient plus qu'à gérer leur capital ; ce qu'ils firent malgré une fin de rencontre tumultueuse ; Becuwe entérinant définitivement le succès de sa formation ; Vidal et Lallemand rendant la défaite visiteuse moins lourde (4-2).

FG

 

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