Besançon, citadelle imprenable ?

 

Article de La Presse de la Manche (10 février 2001).

Besançon et sa citadelle de Vauban : la carte postale est belle. Mais depuis peu, il faut compter avec Besançon... et ses hockeyeurs. Cette équipe-là possède de solides arguments. Très solides, même. Voilà les Cherbourgeois contraints à l'exploit, ce soir.

Une victoire face à Annecy sur la marque de 8 à 5, samedi dernier à Chantereyne : c'est bien le moins qu'il fallait à des Cherbourgeois avant d'aller défier, ce soir, une équipe de Besançon qui fait ajuste titre figure d'épouvantail dans ce nouveau championnat. "Besançon, c'est l'équipe à battre", admettait cette semaine Alain Bernaquez. "Vous n'ignorez pas la série impressionnante de victoires accumulées par cette formation depuis le début de la saison".

A l'instar de la semaine dernière, les Cherbourgeois ont particulièrement travaillé dans le domaine défensif à l'entraînement. Hier soir encore, à l'occasion du dernier entraînement, Bernaquez a insisté sur cet aspect. "Adopter une tactique offensive, ce ne serait pas très indiqué, compte tenu de la valeur de l'adversaire et compte tenu du nombre de joueurs dont nous disposons", a concédé l'entraîneur cherbourgeois. "Le système que l'on a adopté la semaine dernière contre Annecy sera reconduit. Et l'on tentera de profiter d'éventuelles opportunités en contre-attaque".

Voilà donc les Cherbourgeois réduits au rang d'outsiders. Comme toutes les équipes qui iront affronter Besançon, du reste. Une position qui ne déplaît pas forcément aux Cherbourgeois. "La série impressionnante accomplie par Besançon aura bien une fin. En ce qui nous concerne, on va jouer sans pression. Et surtout, on veut s'amuser et faire de notre mieux. On pourra peut-être créer la surprise. Qui sait ?" Mais Bernaquez ne se fait pas trop d'illusions. "L'on sait très bien que Besançon possède la meilleure défense du championnat, avec un gardien de but américain qui est vraiment super." Outre de la qualité de leurs adversaires, les Cherbourgeois devront également s'accommoder de nombreux forfaits dans leurs rangs. Le Tchèque Jaroslav Sikl, qui a été déplâtré cette semaine, sera toujours absent, de même que Kerhoas, Lebiez, Thiébot et Lethorel.

Les Cherbourgeois qui seront effectivement opérationnels ce soir auront besoin de tout leur courage. Car cette citadelle bisontine promet d'être sévèrement gardée.

A. G.

 

Rencontre prévue ce soir à 18:00, à Besançon

 

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