Pommier exclu du HCM

 

Article de l'Alsace (23 février 2001).

Décidément, les deux défaites consécutives de la semaine passée contre Epinal continuent d'entamer le Hockey club de Mulhouse avant la rencontre de demain (17 h 30) contre le leader des play-offs de Nationale 1, Villard-de-Lans. "Si je ne suis pas là samedi, c'est parce que je suis viré, il n'y a aucune discussion". Ces propos du défenseur Patrick Pommier ont fait suite hier au premier entraînement d'hier à la proposition d'une charte sur l'honneur du président du HCM, Claude Bauer. En effet, excédé par les méconduites de certains joueurs en dehors et sur la glace samedi, celui-ci a décidé des sanctions financières allant de 50 à 500 F contre par exemple des retards à l'entraînement ou encore des discussions avec l'arbitre. "Dimanche matin, j'ai fait mes statistiques. Je les ai présentées aux joueurs. On s'aperçoit notamment qu'il y a plus de pénalités chez les attaquants. Je leur ai dit d'en tirer les conclusions eux-mêmes. Tout le monde était d'accord". A l'exception visiblement de Patrick Pommier qui a pris à partie Claude Bauer dans les vestiaires lors de l'annonce de la mise en place de la charte sur l'honneur, un type de fonctionnement qu'à déjà connu Martin Roh à Grenoble. A peine sorti du vestiaire, Claude Bauer a lâché : "Patrick Pommier peut rester à la maison. Il n'est pas d'accord. Je prends le risque de jouer avec seulement cinq défenseurs". Si les joueurs ne savaient pas trop à quoi s'en tenir hier, Martin Roh se montrait philosophe. "C'est chiant, mais il faudra faire avec". L'attaquant slovaque a déjà connu un début de semaine exceptionnel, puisqu'il a remplacé Marius Konstantinidis, grippé, dans le rôle d'entraîneur. " Marius m'a demandé de le remplacer et il m'a dit ce qu'il y avait à faire". Martin Roh s'est appliqué dans son emploi provisoire. "Il faut notamment se dépêcher d'aller sur la glace pour donner les instructions et ne pas perdre de temps. Des joueurs m'ont dit que c'était bien, cela fait plaisir". De son côté, Marius Konstantinidis était encore affaibli hier par un virus, malgré des antibiotiques. Avec 38° de température, le moral n'était pas au mieux. "Je suis triste de ne pas pouvoir redonner le moral aux joueurs avant la rencontre contre Villard. Je ne me souviens plus quand j'avais été malade comme cela". Au point de ne pas savoir s'il sera présent sur la glace samedi. "Je veux jouer, mais si je ne peux pas, je serai sur le banc". Pour au mois assumer son rôle d'entraîneur.

 

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