Premier round face à Anglet
Article d'Angers Journal (2 mars 2001).
L'affrontement avec Anglet n'aura rien d'amical ce soir au Haras. Au coude à coude en championnat, les deux formations tenteront de s'expliquer en play-off sur la glace du Haras. Sans oublier les protège-dents.
Moment très attendu de la saison, les play-off constituent le point de mire de chaque formation. Difficile de désigner un vainqueur dans la confrontation qui opposera vendredi les Ducs d'Angers aux Orques d'Anglet. "Cette opposition verra s'affronter deux bonnes équipes", explique le coach angloy, Carlos Gordovil.
A Angers, cependant, l'avantage de débuter à domicile. Un avantage? Le coach basque n'en est pas si sûr. "Je ne sais pas s'il s'agit réellement d'une bonne chose pour Angers", affirme Carlos Gordovil, "ils auront une grosse pression sur les épaules. S'ils perdent un match à domicile face à nous, nous aurons ensuite des chances de nous qualifier. S'ils remportent les deux, tout deviendra cependant plus difficile...".
Les Basques ont l'habitude de jouer de mauvais tours aux angevins sur la patinoire du Haras. Ils s'y sont déjà imposés deux fois. Dernière entourloupe en date, un sonnant 3-8 qui avait sérieusement déboussolé les Ducs. "Mes joueurs savent qu'ils sont capables de le faire, explique Carlos Gordovil, ils joueront ce match à 100%".
Comme Derek Haas, le coach basque n'a pas souhaité épuiser ses troupes avant une rencontre de première importance. "Nous avons récupéré quelques heures de glace, sans pour autant travailler à fond le physique", commente-t-il.
La qualification devrait se jouer à un cheveu. Beaucoup d'ailleurs, tel Derek Haas, pronostiquent un cinquième match pour départager les deux équipes. "Le vainqueur sera celui qui aura su profiter des petits détails", explique Carlos Gordovil. Autant dire que la moindre erreur peut coûter cher, à ce stade de la compétition.
Afin de mettre les choses au point, le capitaine des Ducs, Alain Vogin, a convoqué tous les joueurs après l'entraînement de jeudi. "Les play-off arrivent", explique-t-il, "c'est là qu'on voit si on réalise une bonne saison ou non. Nous pouvons accomplir quelque chose de grand en deux ou trois semaines".
La pression monte mais le Canadien a accumulé une certaine expérience. Il a même décidé de la faire monter un peu plus encore aujourd'hui, avant de parler avec ses coéquipiers. "Certains faisaient un peu la moue après la défaite face à Viry, je leur ait dit qu'un nouveau championnat commençait", explique-t-il.
Pour l'occasion, les Angevins ont mis en place un système de jeu bien strict. "Il demandera beaucoup de discipline mais si il est respecté, ça devrait aller, poursuit-il. Chaque saison, nous tombions face à de grosses équipes mais cette fois-ci, même si je respecte Anglet, nous pouvons passer". Début des débats dès ce soir, patinoire du Haras.