Plus le droit à l'erreur

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (10 mars 2001).

Si la défaite à Nantes a confirmé un mieux au niveau du jeu, le HCM est aujourd'hui dans une situation délicate. Les Mulhousiens se doivent de l'emporter face à Briançon (ce soir, 17h30).

L'avance du HCM sur ses poursuivants a fondu comme neige au soleil ces dernières semaines. Avec aucun point sur les quatre derniers matchs, c'est même la qualification pour les demi-finales qui pourrait être remise en cause en cas de contre performance, ce soir. Les "Scorpions" se doivent de l'emporter, par tous les moyens. La mission est loin d'être insurmontable si les Mulhousiens confirment les bonnes dispositions qu'ils ont laissées entrevoir la semaine passée à Nantes.

L'attaque privilégiée

Pour venir à bout de l'équipe de Briançon, Marius Konstantinidis a axé son travail de la semaine sur le jeu offensif. Trois jours ont été consacrés aux phases offensives. "Depuis quelques matchs nous manquons de réussite. Il faut donc travailler. Ce soir, dans les situations favorables, il faudra que nous soyons à la fois très concentrés et relâchés" indique le coach mulhousien. Il a également préparé un système visant à neutraliser les attaques des visiteurs. "Leur défense est assez performante, mais elle est très jeune. Elle manque donc d'expérience. Si nous la pressons haut, elle aura du mal à se dégager." Autre point très important. La discipline collective. "Il faut que nous fassions un effort au niveau des pénalités. C'est bête à dire, mais il est plus difficile de jouer à trois qu'à cinq. Surtout que, même si nous ne prenons pas de but, les joueurs sur la glace se fatiguent plus vite." Et, manquent donc de fraîcheur en attaque dans les moments importants. Plus que jamais, les "Scorpions" auront une grosse pression sur les épaules au début de la rencontre. "Si nous perdons, c'est une catastrophe" affirme l'entraîneur mulhousien. Relayé par un joueur, encore plus précis : "Pour aller en demi-finale, il faudra gagner trois des quatre derniers matchs." Ce qui passe forcément par un carton plein à domicile.

Gérald Husser

 

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