Avec sérénité

 

Article de L'Alsace (18 mars 2001).

Le Hockey club de Mulhouse a bien géré sa rencontre hier sur la glace de Dijon pour revenir avec une victoire (1-4). Les demi-finales paraissent assurées.

Savoir attendre pour mieux porter l'estocade. Cette tactique digne des meilleures équipes du championnat de Nationale 1, Mulhouse l'a appliquée hier soir à Dijon.

Les Mulhousiens laissent venir les Dijonnais en ce début de première période. Mais les Bourguignons se montrent dangereux après plus de trois minutes de jeu par Tekel (3'30"). Côté Scorpions, Piquemal ouvre le tir à mi-hauteur au ras du poteau droit (5'30"). Roh amène aussi le danger sur la cage de Blanchet suite à un engagement, mais Vaillant ne peut reprendre (7'). Dijon prend un léger ascendant sur la rencontre, vu qu'aucune occasion n'est tranchante. En revanche, il s'agit d'une lutte de tous les instants pour garder le palet à l'image de Boirin le long de la balustrade. Mulhouse reprend les affaires en main par Faith parti en contre sur la droite pour centrer sur Trebaticky qui ne peut assurer sa reprise (14'40"). De derrière la cage, Turcotte sert face à Blanchet à son tour, mais Flinck ne peut armer (15'50"). Piquemal s'essaie du revers (16'30"), mais c'est Roh qui ouvre la marque. De façon inattendue puisqu'il centre sur Blanchet qui dévie le palet dans sa cage (0-1 à 17'33"). Mulhouse essaie de prendre la large, mais Turcotte trouve le poteau (18'18"). Dès l'entame de la seconde période, les Dijonnais sont gênés par le haut pressing des Scorpions, qui n'arrivent même pas à sortir de leur zone défensive. Les Bourguignons essaient de donner du rythme, Tiphaigne se retrouve seul face à Neckar sans se montrer opportuniste.

Inspirés par les poteaux

Mulhouse se ressaisit par Turcotte dont le contre aboutit sur la base du montant droit de Blanchet (26'30"). Les lacunes des locaux persistent même en supériorité numérique. Ainsi Roh trouve lui aussi la base du même montant, bien décalé par Konstantinidis (30'01"). Les Scorpions sont décidément inspirés par les poteaux de Blanchet, Boirin tire sur le gauche (31'52"). Bénéficiant d'une pénalité, Mulhouse se trouve pris à son propre jeu puisqu'ils n'arrivent pas à entrer dans la zone offensive. Pourtant, au terme de cette supériorité numérique, Flinck déborde sur la droite en s'appuyant sur le défenseur adverse. Le Finlandais remise sur Vaillant qui lève le palet au-dessus de Blanchet avant de se jeter dans les bras de son passeur (0-2 à 34'48"). Les Alsaciens essaient de profiter de leur ascendant sur la rencontre par Konstantinidis sur un service de Trebaticky, toujours par une passe de derrière la cage (36'46"). Lorsque les Ducs trouvent le moyen de parer un tir destiné à la lucarne de Neckar, ce dernier sort le palet de façon magistrale (39'20"). Le troisième tiers-temps connaît trente secondes de folie. Konstantinidis trouve le cadre à bout portant (0-3 à 43'23"), tout comme Turcotte suite à une erreur de la défense de Dijon (0-4 à 43'42"). Quant à Neckar, il se loupe sur un tir de Sordel (43'56"). La fin de la rencontre s'apparente à une guerre des nerfs avec notamment une bagarre entre Chyz et Flinck.

Gilles Legeard

 

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