"L'emporter à Amnéville avec au moins deux buts d'écart"

 

Article de La Presse de la Manche (27 mars 2001).

Les Cherbourgeois se sont logiquement inclinés face à l'intraitable leader bisontin. Rien de grave, évidemment, mais à présent, ils doivent préparer dans les meilleurs conditions le déplacement à Amnéville, qui désignera, a priori, le dernier lauréat du podium.

On pouvait peut-être croire à l'exploit... La preuve puisque les Vikings tinrent la dragée haute, pendant plus d'un tiers-temps, à leurs prestigieux visiteurs. Seulement, il ne fallait pas trop rêver non plus, les Bisontins n'étant pas invaincus depuis le début de la compétition pour rien. Car une fois la machine en route, le rouleau-compresseur bisontin ne s'arrêtait plus. Les Manchois, complètement dépassés lors des deux dernières périodes, devaient bel et bien admettre, après un match aller autrement plus serré, une supériorité adverse qui, cette fois, n'avait laissé aucun doute.

"C'est vrai, il n'y avait pas photo. Besançon a évolué un ton au-dessus. Ils se sont imposés en véritables leaders", résumait Alain Bernaquez.

L'entraîneur cherbourgeois n'avait donc rien à reprocher à ses troupes, si ce n'est une légère excitation et indiscipline de nouveau perceptible, qui n'a pas été préjudiciable cette fois, mais qui devra être rapidement gommée.

"S'imposer à Amnéville par au moins deux buts d'écart"

Car les Vikings s'apprêtent à aborder "la" rencontre de ces play-offs. Samedi prochain, ils se rendent en effet en terres amnévillaises en quête du dernier billet pour le podium. Pour réussir et toucher au but, ils devront alors tout simplement s'imposer. Mais sous certaines conditions. "Nous devrons absolument l'emporter face à Amnéville, avec plus de deux buts d'écart", précise Alain Bernaquez. Une obligation qui s'explique par une rencontre aller au cours de laquelle les Amnévillais étaient venus terrasser, par 6 buts à 4, les Manchois dans leur antre de Chantereyne. S'ils auront, donc, leur destin entre leurs crosses, les Vikings n'auront pas toutefois les mains libres. Tenaillés par une nécessité de résultat (leurs adversaires peuvent viser le nul), Jaroslav Sikl et les siens parviendront-ils, alors, à se défaire de l'étau amnévillais ?

Espérons-le, évidemment...

C.M.

 

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