Le HCM a de la tenue

 

Article de L'Alsace (7 septembre 2001).

A 48 h de leurs grands débuts en championnats Elite, demain à 17 h 30 à la Patinoire de l'Illberg, les hockeyeurs mulhousiens ont présenté leur nouveau maillot.

Les vieux maillots trempés par une récente et belle débauche d'énergie, qui a permis au HCM de battre Bâle (6-4) et Epinal (13-2) mardi et mercredi, n'ont pas encore eu le temps de sécher que déjà les nouvelles tenues ont été livrées. Cérémonie banale au sein de certains clubs, cette présentation officielle connaît un réel succès quand elle est organisée par Claude Bauer et permet de mesurer l'intérêt que suscite le HCM. Hier soir, dans les salons du Novotel, ils ont été ainsi près de 200 décideurs économiques et sympathisants pour un rendez-vous qui ne tient finalement que du folklore. Cela dit, à deux jours d'un baptême en Elite, les paillettes et les bulles sont parfaitement dans l'air du temps. Le coach suédois Christer Eriksson se prête au jeu mais pense au match. Demain après-midi, c'est Reims qui déposera sa carte de visite à la patinoire de l'Illberg. "Sincèrement, j'ai fait de Reims mon favori pour le titre, avoue l'entraîneur mulhousien. Les Rémois ont entre huit et dix internationaux français dans leurs rangs et nous un seul : le 3e gardien de but de l'équipe de France ! L'écart entre les deux équipes se mesure avec cette seule comparaison. Mentalement, nos deux victoires face à Bâle et Epinal nous ont fait du bien. Néanmoins, nous sommes encore à la recherche de certaines solutions dans nos lignes. Les gens qui voudraient nous voir sur le podium dès cette année rêvent complètement". Le ton de Christer Eriksson n'est pas franchement optimiste. Il a néanmoins le mérite d'être franc : "Je suis venu à Mulhouse parce que j'aime les challenges et que je suis convaincu qu'il y a, ici, les structures pour bâtir quelque chose de grand. Il faudra trois saisons pour y parvenir et changer quelques habitudes. C'est pour çà que je suis là ! Ce n'est pas normal qu'il ait fallu recruter quinze nouveaux joueurs d'un coup ! Aujourd'hui, je suis content du groupe qui est pro dans ses attitudes". Mais cela suffira-t-il pour rivaliser avec Reims ? "Sur un match tout est possible, relativise Ericksson. On commence tous à 0-0 et cela dure 60 minutes pour les deux équipes. Pour être à la hauteur de Reims, il nous faudra réaliser un très bon match et ne pas faire de cadeaux. Si on arrive à pourrir le match, tout est possible !"

Christian Entz

 

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