Filippin : "On joue crispé"

 

Article de Sport24.com (16 septembre 2001).

Parti de Caen à l’intersaison pour grossir les rangs d’Anglet, Jean-Christophe Filippin a trouvé en s’installant au Pays Basque une équipe remaniée à 80% suite à des différents internes. Après trois journées, Les Orques n’ont toujours pas marqué le moindre point. Explications.

Jean-Christophe Filippin, comment expliquez-vous le début de saison difficile d’Anglet?

Il y a pas mal de paramètres à prendre en compte. L’équipe a été renouvelée à 80%. Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui n’avaient jamais joué en Ligue Elite. Ce sont les deux raisons principales qui expliquent notre début de saison ratée. Mais les réglages commencent à se peaufiner.

Pourquoi renouvelle-t-on à 80% un effectif qui a été champion de France la saison passée ?

Il y a eu un petit problème entre l’entraîneur (Carlos Gordovil) et les joueurs en fin de saison. Les joueurs ont affirmé qu’ils avaient dû s’autogérer car l’entraîneur ne correspondait pas à leur jeu. Ils ont voulu le faire mettre à la porte, en s’engageant à partir si cela n’était pas fait, et c’est ce qui s’est passé.

Pouvez-vous nous parler du match de samedi (défaite 6-2 à domicile contre Grenoble) ?

C’était un match un peu comme celui que nous avons disputé contre Mulhouse. On démarre très mal en encaissant trois buts en infériorité. A partir de là, on court après le score sans rattraper. On joue crispé alors que l’équipe adverse à un maximum de réussite, c’est le même schéma.

D’un point de vue plus personnel (Jean-Christophe Filippin a quitté Caen à l’intersaison), comment s’est passée votre intégration au sein de votre nouvelle équipe ?

Tout s’est très bien passé. J’aurais préféré retrouver l’équipe avec les joueurs de la saison dernière car la plupart sont des amis, mais bon... Nous sommes quelques uns à avoir une bonne expérience et nous essayons de prendre les jeunes en mains.

Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir Anglet plutôt qu’un autre club ?

A vrai dire j’avais le choix entre Rouen et Anglet. Rouen m’offrait des conditions salariales plus intéressantes, mais là c’est plus le côté cœur qui a fonctionné. Mon épouse est de la région et on m’a fait une proposition de reconversion assez intéressante.

Mardi, Anglet se déplace à Amiens, vainqueur samedi de Rouen (4-2). Comment abordez-vous cette rencontre ?

Paradoxalement, c’est bien pour nous d’avoir ce match-là dès maintenant. Nous allons avoir moins la pression du public et puis comme Amiens joue le titre cette année, cela peut être un match clé pour nous et pouvant servir de déclic. Il va falloir resserrer les rangs mais je suis confiant.

 

 

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