Eriksson : "Il faut du temps"

 

Article de L'Alsace (20 septembre 2001).

Battus 5-3 à Grenoble, les Scorpions se retrouvent sur la sixième des sept marches du championnat Élite. Pour autant, l'entraîneur mulhousien ne s'affole pas, et croit toujours en son groupe. Mulhouse aura tout tenté en Isère, mais le petit coup de pouce du destin semble actuellement fuir le promu. Comme face à Angers, les Scorpions ont sorti leur gardien dans les dernières secondes pour tenter d'arracher la prolongation, mais la cage vide a accueilli un cinquième puck adverse. Les Mulhousiens étaient alors en infériorité numérique, ce qui n'était pas fait pour leur simplifier la tâche. Les risques pris n'ont donc pas encore payé, mais pour l'entraîneur Christer Eriksson, le travail doit se poursuivre : "Nous manquons trop d'automatismes et de cohésion dans notre jeu collectif, ce qui nous fait commettre trop de fautes. Avec quinze nouveaux joueurs, il n'est pas facile de faire assimiler les schémas tactiques du jour au lendemain ! Mais je pense que d'ici un mois, l'équipe tournera à plein régime. Il nous faut simplement un peu de temps. Et pour un promu nous nous débrouillons tout de même plutôt bien, même si nous avons enregistré trois défaites : une en prolongation, deux autres avec deux buts d'écart alors que nous avions sorti notre gardien". Mais Mulhouse joue aussi sur la corde raide de l'effectif. Car avec seulement trois lignes d'attaque (un joueur de plus lorsque Galmiche arrivera), la situation risque de se compliquer en cas de coup dur - blessure ou suspension - car le club ne dispose d'aucun vivier. "Je suis actuellement deux ou trois pistes de joueurs français", poursuit le coach. Le club envisage aussi de prêter ou d'échanger son attaquant slovaque Miroslav Pazak. Exempts ce samedi, les Scorpions retrouveront le championnat la semaine prochaine en accueillant Amiens, avant d'aller à Rouen. Mais pour l'heure, ils sont toujours détenteurs d'un premier record de la saison, celui du plus grand nombre de buts inscrits en un match (3-8 à Anglet). Victoire et record : source d'espoirs ?

Patrick Caquelin

 

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