Etienne Croz : "J'ai encore à apprendre"

 

Article de L'Alsace (1er octobre 2001).

Passé de Saint-Gervais en D1 à Mulhouse en élite, auteur d'un nul (5-5) à Rouen samedi, l'attaquant des Scorpions a franchi le cap avec réussite : il est le premier pointeur (8) de l'équipe à l'issue des matchs aller de la 1ère phase.

Vous avez frôlé l'exploit à Rouen samedi soir (5-5 après prolongation) ?

Oui, nous avons mené pendant deux tiers et on a baissé le pied dans la dernière période, mais pas les bras. Pour cette raison, nous avons décroché le nul. L'enchaînement avec le match de mercredi s'est fait sentir physiquement. Ce n'était pas évident car c'est particulier à Rouen où le public nombreux pousse son équipe (Ndlr : 2500 personnes).

À la fin des matches aller de la première phase, dégagez-vous des favoris pour le titre ?

De ce que j'ai vu, Rouen finira dans les trois premiers. Reims pourrait aussi en faire partie, mais les Rémois ont perdu leur goal pour deux mois ce qui leur pose pas mal de problèmes. Angers est aussi un candidat, tout comme nous au vu de notre progression. On se connaît de mieux en mieux et on pratique mieux le système de jeu.

Dans quels domaines l'équipe peut-elle encore progresser ?

L'équipe peut s'améliorer défensivement car on a encore pris cinq buts à Rouen. Nous ne sommes pas encore au point sur le système. Nous avons également mené 4-1 pour être devancés 4-5. Il va falloir savoir gérer les matches.

Je profite de ma réussite

A titre personnel, votre adaptation au niveau élite est excellente !

J'étais venu à Mulhouse pour gagner ma place et jouer car au début je ne savais pas trop quels joueurs composaient l'équipe. L'entraîneur me fait confiance et je joue à chaque fois. Je profite de ma réussite, qui va et vient dans une saison. J'ai encore à apprendre dans tous les compartiments du jeu, que ce soit physiquement ou tactiquement. J'apprends à l'entraînement au contact des anciens et surtout au fur et à mesure des matches comme samedi à Rouen.

Quelles sont les différences fondamentales entre la Nationale 1 et l'élite ?

Tout d'abord une plus grande vitesse de jeu. Dès qu'on récupère le palet, il y a quelqu'un sur nous. Et puis tous les joueurs sont plus techniques.

Propos recueillis par Gilles Legeard

 

 

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