On n'a rien à perdre

 

Article paru dans Sud-Ouest le 19 octobre 2001.

Le premier match de cette Coupe d'Europe sera déterminant ce soir pour les Angloys à la patinoire de la Barre. L'équipe de Karlos Gordovil rencontre son homologue de Grenoble. Les Isérois ont beaucoup d'ambitions cette saison. En championnat, ils ont battu les Basques à deux reprises. Une victoire de l'Hormadi ce soir et tout est possible dans cette Coupe continentale. Une défaite et toutes les craintes - légitimes - des Angloys avant cette compétition vont s'accentuer. Le spectre du championnat refaisant surface.

Ce match, c'est un peu à quitte ou double pour le club de l'Hormadi qui a besoin de victoires pour se rassurer. "Les résultats ne sont pas là, mais on retrouve la manière", assure l'entraîneur d'Anglet. Gordovil est confiant mais, à l'image de tous ceux qui fréquentent régulièrement la patinoire de la Barre, il sait qu'il manque un parfum de succès à cet endroit qui a vécu l'an dernier de magnifiques heures. "Le week-end est intense, il y aura beaucoup d'émotions. Ces matchs vont nous changer les idées. On va évacuer la pression du championnat de France. De toute façon, on n'a rien à perdre. On va pouvoir tester quel est notre réel potentiel", précise l'entraîneur.

L'Hormadi va donc jouer sans complexe, et tutoyer de près le haut niveau européen. Hormis Grenoble, personne ne connaît guère le niveau des Danois et des Anglais. Pour ces derniers, leur effectif semble riche avec d'anciens joueurs de NHL. Difficile de livrer des impressions à priori. "Les Anglais disposent d'une solide expérience, les Danois mélangent jeunes et anciens", souligne le coach. "Je pense que les matchs vont être très serrés. Les gardiens vont souffrir. Il y aura du spectacle".

Karlos Gordovil attend les résultats de ce soir avant d'avancer un pronostic : "On a besoin de chance. Si on bat Grenoble ce soir, tout sera ouvert. A nous de faire un grand match."

 

 

Le président de l'Hormadi : "Confiance dans l'équipe"

A la veille de la coupe d'Europe à Anglet, le président de l'Hormadi, Edouard Martinon, a souligné que l'équipe dirigeante conservait toute sa confiance dans la formation actuelle, et ce malgré la faiblesse des résultats enregistrés depuis le début de la saison. "A nos yeux, et malgré des qualités indéniables, cette équipe ne s'est pas encore trouvée", souligne M. Martinon. "Il lui reste beaucoup de travail à accomplir et notamment apprendre à jouer ensemble."

En dépit des nombreuses défaites encaissées depuis le début du championnat, il n'y a donc pas péril en la demeure et encore moins de crise en gestation. "Tout reste possible en l'état actuel des choses", ajoute Edouard Martinon, n'oublions pas que les points acquis à l'issue de la seconde phase seront divisés par deux et que la dernière partie de la saison sera décisive".

 

 

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