Un premier succès bien mérité

 

Article de La Nouvelle République (22 octobre 2001).

...Mais l'ASGT aura dû attendre les dernières secondes pour que Stastny inscrive le but "libérateur".

Tours - Dijon 2-1
Spectateurs : environ 1300. Arbitres : Catarino, Magdalena, Leszko
Pénalités pour Tours : 8' ; pour Dijon : 22'
Buts pour Tours : 15'29" Goldman (Picha, Supuka), 59'47" : Stastny (Pulscak).
But pour Dijon : 4'42" Gassiot.

Allez savoir pourquoi, il planait comme une odeur de soufre, samedi soir, à la patinoire des Diables Noirs. L'ancien maire de Tours, Jean Royer, qui profitait du jour de relâche du TFC, est arrivé vêtu de son blouson fétiche de supporter de l'ASGT. Et, une semaine avant Halloween, une bien vilaine sorcière accompagné d'un démon plus vrai que nature arranguait la foule tout en jetant des sorts en direction des Bourguignons. Le décor était planté. Les hommes de Robert Millette n'avait plus qu'à s'imposer.

C'est sans doute la raison pour laquelle ils attaquaient le premier tiers tambour battant, en quête d'un premier succès, sous les yeux de leur public. Dijon laissa passer l'orage et profita d'une belle bévue de la défense locale pour ouvrir le score dès la 5è minute. Gassiot, l'ancien Tourangeau, hérita du palet dans l'axe et se joua facilement de Hiadlovsky. Cela partait mal.

Menée 1-0, l'ASGT n'avait alors pas d'autres solutions que de faire le jeu et c'est presque tout naturellement que, sur sa troisième supériorité numérique, elle parvient à égaliser par Goldman (1-1 à la 16è minute). Juste avant la pause.

La deuxième période est à l'image de la fin de la première, à savoir largement dominée par Tours. Mais les hommes de Daniel Maric, un peu débordés, s'appliquent cependant à bien défendre et parviennent à préserver leurs cages. C'est l'essentiel pour eux.

Ce scénario continue dans le troisième tiers. D'un côté un Tours très offensif, de l'autre Dijon qui résiste aidé, il est vrai, par un François Neckar fort inspiré devant les assauts tourangeaux (32 shoots contre 16 pour Dijon, pendant toute la partie).

Le problème est qu'à l'instar des Diables Noirs contre Epinal en ouverture de la saison, les Ducs y laissent beaucoup de jus. D'autant plus qu'ils sont régulièrement réduits à quatre sur la glace, alors que les coéquipiers de François Gleize ne récolteront qu'une seule prison.

Et ce qui devait arriver arriva. A la suite d'un temps mort demandé par Millette dans les deux dernières minutes, Stastny offrit la victoire à ses partenaires... treize secondes avant le gong. Comme quoi la patience a parfois du bon.

Julien Mallet

 

 

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