Devaux : "Il nous faut davantage de rigueur dans le jeu, et un nombreux public"

 

Article de La Presse de la Manche (23 octobre 2001).

Face à un adversaire pourtant à leur portée, les Cherbourgeois ont malheureusement échoué. Pénalisés par un manque de rigueur et de discipline, les Nord-cotentinois n'ont pu ainsi confirmé leur récent succès face à La Roche-sur-Yon.

Le constat est simple : tout n'est pas rose chez les Vikings. Même s'ils ont décroché un premier succès la semaine dernière, le chemin de la régularité est encore long et semé d'embûches. Comme, par exemple, le retrait de Jacky Lebuhotel et le licenciement de Stanislav Vernikov. Secoués par ces deux coups du sort, dans quelles dispositions se trouvaient, alors, les Manchois ?

"Cela nous a tous troublés. Sur le plan financier, c'est vrai que nous n'avions pas le choix. Mais, sur le plan sportif, malheureusement, cela peut s'avérer être une catastrophe", estimait Fred Devaux, nouveau porte-parole cherbourgeois. Dès lors, comment allaient-ils surmonter ces événements en déplacement à Garges ? En tout cas, les Vikings avaient bien l'intention de passer outre leurs soucis actuels. "Au vu des précédents résultats, nous nous rendions à Garges avec l'intention de l'emporter", confirmait Fred Devaux.

Manque de rigueur et de discipline

Cependant, tout ne s'est pas passé, comme l'espéraient les joueurs de Stepan Sommer. Pourtant, ces derniers semblaient posséder tous les atouts afin de défier les banlieusards parisiens. Malheureusement, la machine cherbourgeoise n'a pas tourné rond tout le long de la rencontre. "Nous aurions pu limiter la casse mais nous avons pris trop de pénalités en seconde période. En fait, nous avons manqué de discipline", analysait le goalie des Vikings. Et d'ajouter : "Qui plus est, nous ne sommes pas assez rigoureux sur le plan tactique. Notre nouveau système de jeu nous pose des problèmes quant au positionnement de nos attaquants, trop éloignés de nos défenseurs".

Trop nerveux, gênés dans leurs modifications tactiques, les Vikings subissaient, dès lors, logiquement la loi des locaux. Seulement, Jimmy Lebiez et les siens n'ont pas l'intention de baisser les bras. "Nous devrions finir par y arriver. En tout cas, c'est le dispositif qu'il nous faut et qui devrait finir par payer", espérait Fred Devaux. Cependant, il faudra que tout ceci soit particulièrement au point, dès ce week-end, pour la venue du leader, Asnières. "Je ne m'inquiète pas trop. Je sais que nous allons en accrocher plus d'un. Mais, il faudra également que le public vienne en nombre nous aider", concluait le gardien cherbourgeois. Malgré les déboires, l'espoir est dans tous les esprits du côté de la patinoire Chantereyne...

C.M.

 

 

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