Un potentiel à développer
Article de Ouest France (9 novembre 2001).
Malgré la défaite de son groupe face à Cholet, Fred Devaux pense que les Vikings ont un potentiel à développer. Mais pour cela, il faut arrêter de jouer avec des pénalités qui coûtent cher en fin de rencontre.
Face à Cholet, le mal classé du championnat, les Vikings n'ont eu que leur mouchoir pour pleurer. Battus lors des six premières journées, les hockeyeurs choletais ont trouvé le chemin de la victoire en squattant le but manchot. Mais le plus grave : les Cherbourgeois encaissaient là leur troisième défaite consécutive. "Je ne sais pas si c'est vraiment une contre performance, ce résultat face à Cholet, explique Fred Devaux. Nous avions face à nous une équipe qui est relativement forte en attaque mais assez faible en défense. Mais ça reste une équipe que l'on devait battre. Pour cela, il va falloir que l'on soit plus rigoureux et plus disciplinés sur la glace. Surtout au niveau des pénalités." Les Cherbourgeois sont donc tombés de haut. Une raison insuffisante pour que Fred Devaux cède au pessimisme. "Il n'est pas question que nous nous laissions abattre. Nous ne pouvons pas continuer à perdre des points contre des équipes qui sont à notre portée. Il faut que l'on arrête de jouer avec le score." Reste que les Vikings vont devoir se refaire une santé avant de recevoir Neuilly demain. "En début de semaine, nous avons du mal à tous nous retrouver lors des entraînements. Les gars sont étudiants et pris par leurs études. Mais en fin de semaine, nous parlons du match passé et nous essayons de trouver un remède aux problèmes rencontrés."
Neuilly/Marne pointe à la troisième place et n'a concédé que deux défaites depuis le début de saison sur sept matches joués. "Je pense que par rapport aux grosses cylindrées que l'on a déjà rencontrées, Neuilly est à notre portée. La place d'avant dernier qu'occupe actuellement le NC'Hop, Fred Devaux voudrait bien la quitter. Pour cela, il en appelle " à la conscience collective ! Chacun doit se prendre par la main. Et nous en avons les moyens."