Deux points et c'est tout
Article du Bien Public (13 novembre 2001).
Ce n'est pas tous les ans que le CPHD s'impose 7-3 à Gap, alors ne boudons pas notre plaisir même si la manière n'a pas toujours été au rendez-vous. D'un point de vue comptable, cela fait 4 succès en 5 déplacements pour les hockeyeurs dijonnais (soit 8 points sur 10 possibles), seul le leader strasbourgeois a fait mieux. D'ailleurs, leur entraîneur, Daniel Maric, le confirme : "On a fait un bon premier tiers, le troisième but a été un tournant puisqu'on l'a inscrit à deux secondes de la fin de cette période. Notre troisième ligne a emballé la partie, c'est bien. J'ai fait jouer Pilleron puisque Bergès n'a pas pu s'entraîner normalement cette semaine (en raison d'un stage pour ses études). Il a parfaitement tenu sa place. Durant les deux derniers tiers, les débats ont été équilibrés avec, entre autres, 16 lancers gapençais contre 15 en 2e période, cela ne nous a pas apporté grand-chose excepté les deux points. Mais on ne va pas faire la fine bouche."
Effectivement, il faudrait être difficile pour ne pas s'en contenter en dépit de la faiblesse des locaux privés de Lallemand. D'un point de vue général, le CPHD revient à un point des Strasbourgeois, toujours premiers, après leur match nul à Clermont. Il repousse le huitième à cinq longueurs puisque Tours s'est incliné à Megève. Les choses s'annoncent d'autant mieux pour les Dijonnais que leurs concurrents directs à la qualification que sont Besançon, Briançon, Tours, et Nantes devront venir les défier sur leur glace lors de la phase retour.
Ce calendrier favorable ne tourne pas la tête au manager des Ducs : "Ne regardons pas ce que font les autres, occupons-nous de nous, de notre jeu et on verra le soir du 31 mars. Les autres résultats nous donnent juste des indications, rien de bien précis. Peu importe l'adversaire, respectons-le, imposons notre jeu n'importe ou et contre n'importe qui et tout ira bien." Le message est clair, et sans ambiguïté. A appliquer dès samedi devant Megève.
Jérôme Roblot