Tout n'est pas noir...
Article de La Presse de la Manche (13 novembre 2001).
Malgré la défaite, malgré leur classement, les Cherbourgeois ont prouvé qu'il y avait de l'espoir.
En résistant longuement à Neuilly-sur-Marne, les Vikings ont, en effet, offert de larges motifs de satisfactions et d'encouragements.
Certains les croyaient désemparés et découragés. Finalement, les Nord-Cotentinois nous ont démontré que l'on pouvait encore compter sur eux. Car, mis à part leur unique succès face à La Roche-sur-Yon, et un score de parité acquis chez les Havrais, les Cherbourgeois ne sont jamais passés aussi près de la victoire. Pourtant, ils n'avaient pas affaire à n'importe qui. Seulement, les Vikings ont bel et bien tenu tête à une formation de Neuilly-sur-Marne, troisième au classement. Malheureusement, les joueurs de Stepan Sommer manquaient d'une courte tête l'exploit en fin de partie. "Je pense que nous perdons la rencontre dans la troisième période. Nous commencions à fatiguer et, alors que les consignes avaient parfaitement été respectées lors des deux premiers tiers-temps, nous avons eu un petit peu plus de prison", estimait Fred Devaux. "Cette équipe parisienne a véritablement commencé à réagir. Il faut dire qu'elle n'est pas troisième au classement pour rien."
En tout cas, les Normands, malgré ce nouveau revers, pouvaient s'estimer satisfaits et semblaient avoir retrouvé une énergie qui leur faisait défaut depuis l'entame de la compétition. Dans de telles circonstances, gageons, en effet, que certaines défaites précédentes auraient peut-être pu être évitées. "C'est sûr, nous avions les moyens de l'emporter au moins face aux formations de bas de classement", confirmait Fred Devaux.
Dès lors, que pouvons-nous, désormais, attendre de la formation manchoise ? Est-elle capable de rééditer ce genre de performance lors de matches à sa portée ? Il faut l'espérer mais très certainement patienter encore. Opposés, en effet, lors de la prochaine journée à l'ogre brestois, les Vikings ne seront pas à la fête.
"Ce ne sera certainement pas évident" reconnaît Fred Devaux. "Nous ne nous faisons pas d'illusions mais il ne faut pas non plus partir avec la défaite en tête".