Les Cherbourgeois toujours à la peine

 

Article de La Presse de la Manche (27 novembre 2001).

Une fois de plus, les Cherbourgeois ont hypothéqué leurs chances lors d'une entame de partie catastrophique. Sonnés d'entrée, les Vikings étaient, en effet, dans l'incapacité de retourner la situation à leur avantage. Comme d'habitude, serions-nous tentés de dire...

Les Cherbourgeois devront bel et bien se faire une raison. Ils vont devoir cravacher dur pour se sortir d'une zone rouge qu'ils n'ont pourtant pas quitté depuis l'entame de la compétition. "Nous ne perdons pas espoir. Il n'est pas question de terminer dans les deux derniers et de participer aux play-down", déclare Fred Devaux. Toutefois, le récent revers face à Amnéville a sérieusement compliqué leur tâche et brouillé le peu de confiance qui leur restait. Les Vikings n'ont pas su réellement rentrer dans cette dernière partie. "J'aurais aimé que nous démarrions le match comme nous l'avions fait face à Neuilly", regrette Fred Devaux. Rapidement dépassés, les Manchois n'ont pu, en effet, endiguer par la suite les assauts mosellans. "Le premier but est un peu contre le cours du jeu puisque nous étions loin d'être dominés. Par contre, au moment du deuxième but, la machine s'enraye. L'élan est brisé et nous nous effondrons", analyse le gardien cherbourgeois.

Un manque d'expérience flagrant

Ensuite, la tâche devenait insurmontable pour les Vikings qui se heurtaient au mur amnévillais parfaitement soudé. "C'est vrai, ils possédaient une technique et un collectif bien supérieurs aux nôtres". Les visiteurs possédaient également un quatuor russe qui menait efficacement la chasse aux buts. "Ils ne sont peut-être plus tous jeunes mais ils possèdent un métier fabuleux", constate Fred Devaux. Et d'ajouter : "C'est en fait ce qui nous manque. Nous aurions besoin de ce genre de locomotives expérimentées".

En tout cas, en attendant, les Cherbourgeois devront faire sans de pareils leaders. Ils devront avant tout compter sur leur enthousiasme et sur leur détermination. Espérons que cela suffise...

C.M.

 

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