Bob Millette : "Un match référence".

 

Article de La Nouvelle République (28 novembre 2001).

Cinquième victoire en six rencontres pour les Diables noirs qui ne sont plus qu'à cinq tout petits points des leaders Villard-de-Lans et Dijon.

Mine de rien, cette nouvelle victoire à Clermont-Ferrand, la cinquième en six rencontres, permet aujourd'hui aux Diables noirs de figurer parmi les cinq premiers du classement. Douzièmes, il y a encore un mois, les hommes de Millette (5e) ne pointent plus qu'à cinq points des leaders, Villard-de-Lans et Dijon, et trois longueurs d'Epinal et Strasbourg, leurs poursuivants. La suite du championnat s'annonce passionnante.

Plus rien ne semble désormais empêcher le retour de l'ASGT au plus haut niveau. A l'image du Canadien Gilbert Lefrançois (5 buts et 5 assistances) et du Tchèque Franck Pulscak (2 + 6), les deux meilleurs compteurs tourangeaux, les étrangers ont fait leur trou. Et quand ils connaissent une légère baisse de régime, les vieux cadres sont là pour prendre le relais. François Gleize (31 ans) et Paul Fayault (28 ans), associés depuis peu sur la même ligne, sont en effet, soit à l'origine, soit les auteurs de cinq des neuf premiers buts inscrits par les Diables. La mécanique est bien huilée.

En fait, c'est tout le système de jeu mis en place par Bob Millette qui a enfin trouvé son équilibre. Sa vitesse de croisière aussi, puisque le coach canadien avoue aujourd'hui être tout à fait dans son plan de marche. "Je m'étais fixé un objectif de six victoires et un nul d'ici la fin des matchs aller. Nous en sommes à cinq avec encore trois matchs à jouer. Tout ce qui peut nous arriver maintenant sera du bonus."

Une solide défense

L'ASGT n'en est pas arrivée là par hasard. Deuxième meilleure défense derrière Villard-de-Lans (24 buts) et devant Dijon (26 buts), l'équipe tourangelle (25) est intraitable devant ses filets. Il faut dire, bien gardée par Hiadlovsky. Les Clermontois, comme les Corsaires de Dunkerque, la semaine dernière, l'ont vite appris à leurs dépens.

"Ils ont essayé de nous rentrer dans le lard d'entrée, mais ils se sont vite rendus compte que nous avions beaucoup de caractère" explique Millette. "C'est ainsi qu'après avoir été menés 2-0, nous avons réussi à marquer quatre buts derrière. Si on fait le bilan du match, nous avons réussi 64 mises en échec contre 33 pour eux. Je suis fier de mes joueurs. Ils m'ont prouvé qu'ils avaient un gros mental, un véritable esprit d'équipe. On sait maintenant comment se faire mal pour aller chercher l'exploit. C'est un match référence."

Une rencontre qu'il faudra bien garder à l'esprit, samedi face aux Séquanes de Besançon qui, après avoir passé Cergy (6-2) et Clermont (9-2) à la moulinette, ont une nouvelle fois fait forte impression ce week-end à Strasbourg (2-2).

Julien Mallet

 

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