Doit-on être inquiet ?

 

Article de La Presse de la Manche (4 décembre 2001).

Face à Courbevoie, les Vikings ont, une fois de plus, subi la loi du plus fort. Du coup, les voilà derniers avec seulement une victoire à leur compteur à l'issue de la phase aller. Pas très encourageant pour la suite...

Onze rencontres : Une victoire, un nul et neuf défaites ! Le bilan des Cherbourgeois, à la moitié de la saison, n'inspire guère confiance et espoir de guérison. Car, une fois de plus ce week-end, les Manchois ont évolué un ton en dessous de leur adversaire. Pourtant, ils avaient bel et bien décidé de serrer les rangs.

"Il était hors de question de prendre cinq buts en début de rencontre puis de batailler tout au long du match pour essayer de revenir au score". Les consignes de Fred Devaux étaient claires. Les Vikings devaient éviter l'avalanche chronique de buts qui ruine systématiquement leurs débuts de rencontres. Chose faite, malheureusement jusqu'à la... 17e minute. "Cela s'est, en effet très bien passé pendant dix-sept minutes. Ensuite, nous avons pris deux pénalités et nos adversaires en ont profité pour inscrire trois buts extrêmement chanceux", rageait le porte-parole cherbourgeois.

"Nous avons tenu jusqu'à ce que..."

Du coup, la suite des événements prenait une tournure bien connue des Manchois : ils devaient courir, une fois de plus, après le score... Résultat, ils se découvraient et encaissaient le contrecoup de leur option offensive. Sans compter qu'ils ne pouvaient compter sur une ligne défensive en pleine possession de ses moyens. "Effectivement, il faut noter que nous n'avions qu'un seul défenseur, Alexis Gomane. Heureusement, Guillaume Laurent, cadet surclassé et pourtant attaquant de formation, a tenu la baraque derrière".

Mais voilà, les Cherbourgeois ne parvenaient qu'à simplement limiter la casse, grâce notamment à Jimmy Lebiez, "opportuniste et auteur de deux réalisations magnifiques". Bien entendu, cela n'était pas suffisant. Pour la neuvième fois lors de la phase aller, les Vikings devaient, donc, abdiquer. Dur mais, surtout, inquiétant... Les troupes de Stepan Sommer ont-elles, en effet, les moyens de se relever ? Ont-elles la possibilité de refaire surface lors des
rencontres retours ? Pour le moment, malheureusement, le doute est permis...

C.M.

 

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