Une première lueur d'espoir

 

Article de La Presse de la Manche (8 janvier 2002).

Ils jouaient à quitte ou double et ils ont gagné ! Les Cherbourgeois en s'imposant devant les Havrais se sont, en effet, remarquablement relancés dans la course au maintien. Imaginez, ils se sont même extirpés de la zone rouge...

Ils étaient quasiment au fond du trou. Mais, nécessairement, il fallait y croire. Finalement, c'est ce qu'ont fait les Vikings. Dans l'obligation de l'emporter sous peine de demeurer scotchés en fond de cale, les Cherbourgeois, dos au mur, ont donc sorti, face au Havre, le match qu'il fallait. "Cela a été très serré. Le match s'est joué uniquement dans les dix dernières minutes mais nous avons pris la rencontre à bras le corps et nous sommes parvenus à nos fins", commentait Fred Devaux.

Heureux donc les Manchois qui glanaient un second succès indispensable et synonyme d'espoir. "Nous devions absolument gagner ce week-end. Il ne fallait pas rater notre coup car Le Havre fait partie des rares équipes que l'on peut accrocher", insistait le responsable cherbourgeois. Et d'ajouter : "Nous sommes parvenus à rester concentrer jusqu'au bout. En tout cas, il le fallait, car c'était eux ou nous".

Cherbourg quitte la lanterne rouge

Qui plus est, un bonheur ne survenait pas seul puisque les Vikings ont appris dans le même temps les "malheurs" mathématiques d'un de leurs concurrents directs, Garges. Du coup, leur victoire conjuguée au déclassement du club francilien leur permettait de quitter pour la première fois de la saison la zone rouge et une place de lanterne rouge qu'ils commençaient à bien trop squatter." Même si la saison est encore longue, c'est déjà une bonne chose de quitter cette place de dernier de la classe. Mais, surtout, cela nous relance pour repartir du bon pied", confiait soulagé un Fred Devaux avant de se projeter, déjà, vers la prochaine échéance : "Je pense que nous allons aborder la confrontation face à La Roche-sur-Yon avec beaucoup plus de détermination et d'envie. Un bon résultat là-bas ne paraît pas insurmontable, si nous conservons le même état d'esprit".

Voilà, en tout cas, des paroles que nous n'avions plus entendu depuis bien longtemps dans la bouche d'un Cherbourgeois. Et c'est déjà un changement...

C.M.

 

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