Article de l'Alsace (9 janvier 2002).

Mulhouse entend poursuivre une bonne série de matches entamés face à Grenoble (5-2) avant Noël et à Reims (5-5) samedi dernier. D'autant que les Scorpions affrontent cette semaine les deux adversaires qui l'encadrent au classement du championnat de France élite : réception d'Anglet ce soir (20 h) et déplacement à Angers samedi (18 h 30). Avec quatre points dans sa mitaine, le HCM s'éloignerait de la place de lanterne rouge et effectuerait un sérieux rapproché du quatuor de tête, à l'heure du début de la troisième phase pour laquelle les points engrangés jusqu'à présent seront divisés de moitié. Les valeurs affichées par les Scorpions dans la Marne semblent avoir convaincu leur entraîneur Christer Eriksson. "J'ai vu beaucoup moins d'erreurs individuelles qu'auparavant. Les joueurs ont fait preuve de régularité dans la concentration, le placement et le jugement. Nous avons provoqué une agressivité chez l'adversaire par un bon jeu. Cette constance sera encore la clé du match face à Anglet".

Un élément supplémentaire vient toutefois perturber les données rémoises, la pression d'affronter une équipe de niveau égal avec quasi-obligation d'engranger deux points supplémentaires. "Ce match, qui implique la même intensité qu'un derby, représente quand même du plaisir à 100 %. Nous devons de toute façon battre chaque équipe, peu importe les conditions". Le Suédois relativise l'issue de la rencontre, mais espère que cet affrontement apportera une pierre à son travail pour la fin du championnat. "Plutôt que la victoire, j'espère que les joueurs vont garder leur style de jeu pour gagner en confiance, un sac à dos de confiance qu'on pourrait porter plus haut". Pourquoi pas parmi le quatuor de tête ? Pour ce faire, l'entraîneur des Scorpions pourra compter sur le retour d'Arnaud Vaillant après une gastro-entérite. Quant à Ari Lehmusvuori, il reste indisponible et passera un examen de contrôle le 15 janvier concernant son élongation. Benjamin Galmiche figurera également sur le banc, mais ne sera pas autant sollicité qu'à Reims. "Benjamin a joué 25 minutes mais c'était trop, il n'est pas encore prêt physiquement". Dans les cages, Fabrice Lhenry, le futur gardien de l'équipe de France aux Jeux Olympiques, aura forcément beaucoup de travail, comme à Reims. Ce travail paraît toutefois facilité depuis son retour sur la glace. "Auparavant, je ne voyais pas forcément venir les tirs. Maintenant, ils sont plus prévisibles, les joueurs sont mieux placés". Aux Mulhousiens de confirmer leur progrès dès ce soir face aux joueurs d'Anglet, épaulé depuis la trêve par un entraîneur assistant, le joueur Robert Ouellet.

Gilles Legeard

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