Dans le sillage de Coqueux
Article de l'Alsace (15 janvier 2002).
Le nouveau présélectionné en équipe de France pour les J.O. va servir de locomotive aux Scorpions, qui entament, aujourd'hui à Rouen, la 3e phase élite.
Après ne pas avoir eu l'occasion de défendre ses chances en équipe de France au tournoi du Mont-Blanc à la fin du mois de décembre suite à un choc avec le Rouennais Alain Vogin, Olivier Coqueux se rapproche des J.O. de Salt Lake City en février. L'ailier mulhousien est présélectionné pour le premier stage jusqu'au 30 janvier suite à la défection de Robert Ouellet (Anglet), victime d'une fracture au poignet. Le remplaçant Laurent Gras (Amiens) prend sa place de titulaire, tandis que le Mulhousien devient remplaçant. Entraîneur adjoint de l'équipe de France et directeur sportif des Scorpions, Christer Eriksson laisse s'entrouvrir une porte pour Olivier Coqueux : "Il faut voir ce qui va se passer pendant le stage en fonction des choix tactiques qui peuvent être faits avec Olivier, vu qu'il peut être utilisé comme centre ou ailier gauche". Pour le déplacement aujourd'hui à Rouen (20 h), première rencontre de la 3e phase, Olivier Coqueux va donc servir de locomotive aux Scorpions. Avec cette échéance olympique en tête, chaque bonne prestation représente un atout supplémentaire pour une sélection que le portier du HCM, Fabrice Lhenry, a déjà en poche. Autant dire que le groupe entier va profiter de cette émulation, d'autant que le HCM récupère Ari Lehmusvuori (remis de son élongation), Lionel Bilbao (qui a "oublié" sa pubalgie abdominale) et Mikka Ruokonen (suspension purgée samedi suite à deux pénalités de match). Rouen affiche également complet et les résultats des Normands s'en ressentent puisque les Dragons viennent d'assurer deux succès d'affilée (6-4 face à Grenoble et 3-5 à Anglet). Une montée en pression qui n'inquiète pas Eriksson. "Les joueurs veulent effacer la parenthèse d'Angers car ils ne sont pas vraiment entrés dans le match. De toute façon, ce sera un match très dur". Dans une patinoire où 2000 spectateurs devraient répondre présent, aucune appréhension n'habite les Scorpions. "Ça fait plaisir de jouer où il y a du public, souligne Lilian Prunet, d'autant que j'ai joué deux ans là-bas. Je pense que Rouen va attaquer fort et qu'il va falloir faire un grand match en défense". Histoire d'au moins engranger de la confiance en vue de la rencontre de samedi face à Amiens. "On va essayer de gagner le plus de points possibles sur ces deux premiers matchs, ce qui nous ferait du bien pour la suite de la 3e phase", note Lilian Prunet. Et permettrait de regarder sereinement les JO durant la trêve.