La revanche de l'ASGT

 

Article de la Nouvelle République du Centre (21 janvier 2002).

L'équipe de Bob Millette, qui est en pleine réussite, s'est imposée à Nantes et poursuit son ascension.

Nantes - Tours 2-5 (0-1 ; 1-1 ; 1-3).
Arbitres : MM.Barré, Louazel et Leszko.
Buts pour Nantes : 34'05 : Gentilleau (Charette et Hrerorchak) ; 41'46 : Fortin (Hrerorchak).
Buts pour Tours : 10'24 : Lefrançois (Picha) ; 26'13 : Supuka (Vandecandelaere) ; 54'18 : Lefrançois (Stastny) ; 58'43 : Lefrançois ; 59'04 : Fayault (Gleize et Périnet).
Pénalités pour Nantes : 18' ; pour Tours : 14'.

Battus lors du match aller (2-4), les Tourangeaux ont pris une cinglante revanche sur les Nantais. Une victoire des plus logiques obtenues dans les dix dernières minutes. "Nous étions à 70%, dit l'entraîneur nantais. Face à une telle équipe, il nous aurait fallu être à 100%..." Dès les premières minutes de jeu, les locaux subissaient le rythme et la cadence imposée par leurs adversaires. Devant un tel défi physique, Tony Delage et ses coéquipiers peinaient à trouver les bons réglages pour déborder une défense hermétique et particulièrement bien cadenassée. Quelques tentatives à distance à l'image de Subit ne suffisaient pas à inquiéter le portier de Tours, Hiadlovsky, toujours bien entouré par une garde prétorienne rapprochée.

Egalisation salvatrice

Logiquement, les incursions offensives les plus prometteuses revenaient aux visiteurs qui ouvraient le score par l'intermédiaire de Lefrançois (10'24). Contraints à courir après le score, les Corsaires faisaient le forcing, tenaient bon pour maintenir l'écart minimal avec leurs adversaires mais pas suffisamment pour empêcher Supuka d'en remettre une couche dans le deuxième tiers (26'13). Un nouveau but qui sonnait pourtant le réveil des Nantais...
Plus incisifs et conquérants, ces derniers retrouvaient quelques couleurs emmenés par Gentilleau qui offrait à son équipe le premier but corsaire (34'05). Mieux dans leurs patins, les hommes de François Dusseau reprenaient l'ascendant sur la partie avant que Fortin, seul face au but, apporte l'égalisation salvatrice (41'46). La tension montait d'un cran entre les deux équipes qui se poussaient mutuellement dans leurs retranchements pour prendre l'avantage décisif.

Coup de poker

A ce petit jeu, les Tourangeaux étaient les plus forts et Lefrançois enfonçait le clou à six minutes de la fin (54'18). Les joueurs du NAHG tentaient alors le tout pour le tout en troquant leur gardien contre un attaquant supplémentaire, mais le coup de poker se révélait un échec lorsque le même Lefrançois s'envolait vers la cage nantaise, suivi, une minute plus tard par Fayault (59'04) pour une dernière action en forme de coup de grâce.

 

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