Pas de fusion en vue

 

Article de La Nouvelle République (1er février 2002).

Présent à Tours, mardi soir, Jean-Louis Millon, président de la commission sportive nationale de hockey sur glace masculin, évoquait l'avenir de l'Elite et parlait de son désir de limiter le nombre d'étrangers en France.

N.R. : Beaucoup de gens souhaitent la fusion Elite-D1. Pouvez-vous nous en dire plus sur l'avenir de ces deux championnats ?

J.L. Millon : Nous nous dirigeons vers une élite à huit clubs l'an prochain. J'ai actuellement deux candidats prêts financièrement à faire le pas, dont un sûr qui présente une véritable ambition municipale de monter (NDLR: Besançon apparemment). Pour ce qui est de la D1, nous restons très attachés à cette nouvelle formule que nous avons instaurée.

N.R. : Est-ce que les règlements vont changer pour limiter le nombre d'étrangers ?

J.L.M. : Il existe un "gentlemen agreement" entre les clubs d'élite, actuellement, qui limite le nombre d'étrangers à six éléments. Nous avons essayé de l'imposer en coupe de France mais Tours, Besançon et Epinal nous ont répondu qu'ils ne pourraient pas jouer. C'est pourquoi nous avons admis que ces clubs-là joueraient avec leur effectif cette année. Maintenant, si je ne peux pas interdire aux clubs de recruter des étrangers, je peux toujours limiter le nombre de contrats professionnels signés.

N.R. : Deux suspendus à Tours, deux autres à Villard pour les matchs de mardi soir : tout le monde a été surpris par la rapidité de votre décision. Etait-ce un moyen déguisé de limiter le nombre d'étrangers ?

J.L.M. : Nous avons pris cette décision pour la simple et bonne raison qu'il y avait aussi bien des joueurs suspendus en Elite qu'en D1. Pouget (Grenoble) par exemple. Partant du principe qu'il faut purger sa peine lorsqu'on est puni, et comme ceux d'Elite ne reprenaient pas leur championnat avant le 23 février, nous avons décidé que leurs punitions seraient avancées au premier match officiel qu'ils auraient à disputer. Cela ne va pas plus loin.

Recueilli par J.M.

 

Retour aux articles de février 2002