Pas le temps de s'ennuyer

 

Article de La Nouvelle République (15 février 2002).

Partis mercredi à Grenoble pour préparer leur prochain match à Gap, en attendant que la glace revienne dans leur patinoire, les hockeyeurs de l'ASGT ont un emploi du temps bien chargé.

Pas le temps de souffler. Après trois jours de repos forcé, les hockeyeurs tourangeaux, privés de glace à Tours depuis que le système de refroidissement de leur patinoire a rendu l'âme, ont pris leurs quartiers d'hiver à Grenoble pour préparer leur prochain match de championnat à Gap (20e journée). L'heure est à la concentration car il leur faut oublier la galère qu'ils traversent actuellement pour ramener les deux points qui leur permettront de garder, seuls, la seconde place du championnat. Dijon, leur poursuivant se déplace en effet chez le leader Villard-de-Lans.

C'est pourquoi Bob Millette a mis au point un programme très précis : deux entraînements quotidiens, réunions individuelles ou en groupe avec les joueurs à l'hôtel, et séances de télé avec la diffusion des matchs de hockey du tournoi olympique de Salt Lake City. Et, cerise sur le gâteau, ils assisteront, ce soir à 16 h et 20 h, aux deux matchs du tournoi amical organisé par Grenoble, auquel participent trois équipes suisses : Zoug, Rapperswill (élite) et Lausanne (D1).

"Tout se passe dans une très bonne ambiance, on vit à cent pour cent hockey" raconte l'entraîneur tourangeau. "On ne parle pas de ce qui se passe à Tours. Il faut positiver. On s'est entraîné tard mercredi soir en arrivant et jeudi matin de très bonne heure. Cela a été dur pour les gars au début, mais cet après-midi, ça allait beaucoup mieux. Cela patinait bien. Chacun a retrouvé son rythme".

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les Tourangeaux font preuve de beaucoup de ressources morales, comme lorsqu'au début de la saison, ils avaient dû s'exiler à Romorantin pour préparer le début de championnat. "Le problème de glace nous a beaucoup affectés" continue le coach. "Mais il faut faire avec et ne pas s'arrêter en si bon chemin. Je vous assure pourtant que cela n'est pas facile de partir de chez soi, comme cela, pendant cinq jours".
Tellement peu facile que Fayault, Gleize, Périnet, Renou et Demeocq ne sont pas de la partie. Ils travaillent à côté, n'ont pas pu se libérer, et rejoindront leurs équipiers, samedi matin, sans avoir pu s'entraîner une seule fois, cette semaine. "Cela m'embête car, avec eux, c'est une ligne complète en moins" poursuit Millette. "Et pas n'importe laquelle, celle qui nous fait gagner beaucoup de matchs cette saison. Mais je leur fais confiance. Je sais qu'ils répondront présents".

Il est clair, dans tout cela, que si l'ASGT parvient à se hisser sur le podium ou finir en tête du championnat à l'issue des phases finales avec tous ses problèmes de glace et un si petit budget, on pourra vraiment dire qu'ils ont vécu une drôle d'histoire. Semée d'embûches, mais tellement belle à raconter.

 

Patinoire : décision vendredi

Article de La Nouvelle République (14 février 2002).

Pas grand chose de nouveau en ce qui concerne l'avenir de la patinoire, si ce n'est que le maire prendra une "décision politique" vendredi seulement à la lumière des différentes synthèses que ses services sont en train de lui faire. "De toute évidence, on va se retrouver dans la situation d'une location d'un tapis de glace en attendant que les travaux soient faits" nous indiquait-on hier par téléphone. "Pour la suite, deux solutions s'offrent à nous. Soit on refait tout et cela nous coûtera plus de 1 M Euros (7MF). Soit on choisit la solution qu'une société nous a apportée aujourd'hui, à savoir la seule réfection du système d'injection de gaz pour un coût compris entre 160000 et 300000 euros (1 et 2 MF). Cette dernière possibilité résoudrait le problème pour dix ans et laisserait le temps à la communauté d'agglomération de prendre en charge la construction d'une autre patinoire". Tout ceci est bien évidemment à mettre au conditionnel. A suivre donc.

 

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