Les Corsaires tiennent leur exploit

 

Article de La Voix du Nord (18 février 2002).

A la poursuite d’un succès à domicile qui les fuyait depuis la mi-octobre, les Corsaires, menacés de relégation, accueillaient Epinal avec pour mission de s’offrir un ballon d’oxygène.

D’entrée, les Spinaliens mirent le feu aux poudres et il fallut toute l’autorité de Aspblad pour empêcher Mysicka de parvenir à ses fins (3e). Lukac et Nilly répondirent sur le champ, mais les visiteurs étaient bien décidés à afficher leur suprématie, même si Chassard laissé seul face au gardien du HGD, doit encore se demander comment il fit pour manquer la cible (12e).

Aspblad souverain

Dans la foulée, Mysicka obligea le dernier rempart local à faire un arrêt délicat sur sa ligne (13e). Les hommes de Frédéric Nilly, visiblement crispés par l’enjeu, manquaient singulièrement de réalisme face au but. Pourtant, c’est l’entraîneur des enfants de Jean-Bart qui allait permettre au n°12 d’ouvrir la marque, après le tir de Bécuwe repoussé par Bock (18e).

Dès la reprise, après que Nilly eut manqué le n°2, Dehaene remettait les compteurs à zéro (27e) : 1-1. Joie de courte durée cependant pour les "Dauphins" qui, en l’espace de sept minutes, allaient encaisser trois buts, œuvres de N’Guyen (31e), Saint Amant (35e) et surtout Boschetti, dont le festival au sein de la défense vosgienne souleva l’enthousiasme des spectateurs (38e).

Cette belle embellie offensive allait-elle se poursuivre pendant les vingt dernières minutes ? Chassard, Regenda et Trébaticky tentèrent de démontrer que les Spinaliens n’avaient nullement l’intention d’abdiquer, mais Aspblad, royal sur sa ligne, était bien décidé à maintenir la porte fermée à double tour. Il n’en fallait pas plus pour rassurer ses équipiers, lesquels, malgré un but anecdotique de David (39e), gérèrent à merveille leur fin de match. Au-delà de l’exploit, les Corsaires venaient de démontrer qu’ils avaient bel et bien leur place en nationale 1.

Francis Guilbert

 

Dunkerque - Epinal 4-2 (1-0, 3-1, 0-1)

Dunkerque : Nilly (18e), N’Guyen (31e), Saint Amant (35e), Boschetti (38e) ; Epinal : David (39e).

 

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